Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 02-12-2008 09:38
bon visiblement, y z ont rien compris!
Pour sûr ! ici on cause français, et pas étazunien !
Concernant la supériorité écrasante du nombre impair de lamelles, on aimerait que la raison en soit poétique, par exemple :
De belles lamelles avant toute chose, et pour cela préfère l'impair
Or, me semble-t-il, la raison en est parfaitement prosaïque (snif)
En effet si le nombre de lamelles est pair, l'iris ressemble à s'y méprendre à un croisement de fentes, sa figure de diffraction ressemble donc fort à la superposition des figures données par diverses fentes croisées selon des angles ad hoc.
Lorsque le diaph est carré, l'étoile est à quatre branches et pour des raisons qui pour l'instant nous échappent, ce n'est pas forcément apprécié. Sauf par ceux qui rajoutent devant leur objectif ce qu'on appelait encore dans les années 1960 un bas-nylon.
Si l'iris a un nombre impair de lamelles, de fait, l'étoile présente un nombre de branches qui est le double du nombre de lamelles. Il y a une branche forte du côté de la lamelle mais il y a aussi une branche un poil plus faible du côté du coin qui fait face à chaque lamelle.
(çà fait penser qu'il faudrait ré-actualiser l'histoire de la pièce carrée avec un chat dans chaque coin, un chat devant chaque chat et un chat assis sur chaque queue de chat ; à revoir avec une pièce pentagonale)
Du coup, notre bien aimé synchro compur (ou son cousin le prontor CF), avec son pentagone, présente une étoile de diffraction à dix branches, une plaie photographique pire que les Dix Plaies d'Égypte.
Ceci étant dit, le gain ainsi réalisé est substantiel en nombre de branches de l'étoile : en passant de 4 à 5, pour une lamelle de plus seulement, on gagne six branches !
Presque une promo de chez censuré par l'un des modérateurs qui en a marre qu'on se moque ici à tout bout de champ de la boutique
Pour s'en persuader, rien ne vaut une bonne foto surtout si elle nous vient de Leipzig (où on doit commencer à faire chauffer les violons et les trompettes pour la représentation de l'Oratorio de Noël du Cantor):
http://www.piart-plus.de/foto/vorles/cbb.htm
On verra sur cette page, tout en bas à droite, une photo superbement démonstrative créditée à M. Andreas Schieren de Leipzig, qui nous montre,
- les dix-huit branches réglementaires, neuf fortes et neuf plus faibles entremêlées, qu'on obtient avec un iris à neun lamellen,
- une image fantôme de l'iris prouvant qu'il y a bien neun lamellen,
- deux magnifiques traces d'étoiles dans le ciel, J.P.A va d'ailleurs nous dire à vue de nez le temps de pose connaissant la latitude de Leipzig, la couleurs des étoiles, l'époque de l'année, et l'âge du capitaine qui a pris la foto !
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