Auteur: Marc Nocart
Date: 24-04-2008 20:41
Salut Toai,
C'est vrai que j'ai une préférence pour l'amour et l'eau fraiche, le premier permettant de faire des photos et le deuxième de les développer.
Merci pour le tuyau, c'est effectivement incroyable ce que les magasins aquariums sont utiles au photographe. Dans le même genre, les pompes des Jobo (CPE/CPP) sont des modèles d'aquarium vendues au 1/3 du tarif Jobo...
Pour revenir sur notre sujet de développement, de films, il est clair que les combinaisons films/révélateurs ont des comportements assez différents.
Par exemple le couple T Max / XTOL mousse un maximum, lequel TMax ne mousse pas dans du D76/ID-11 donc j'en déduis qu'il y a peut etre de l'agent mouillant dans
du XTOL.
Pareil pour l'HP5+, Ilford déconseille le prémouillage donc on imagine la même chose mais dans la couche anti-halo . Sauf que chez moi ça ne marche pas, j'ai un zonage terrible mais aléatoire.
En fait je me suis rendu compte que les aplats de ciel étaient très propices à ce phénomène, et il semblerait que ce soit le "bromide drag", phénomène par lequel le révélo serait succioné par l'émulsion, surtout dans les zones denses du négatif, donc les ciels, et qu'un brassage très violent soit nécessaire pour décoller le film de révélateur scotché sur l'émulsion.
On concoit que le problème est plus aigu en dev rotatif que par retournement. Jobo de son côté recommande désormais une vitesse de rotation plus rapide, mais cette méthode est encore perfectible, et de temps en temps, sur les grands aplats de ciel, c'est le zonage.
Pour augmenter la vitesse du révélateur et faciliter sa circulation, je prémouille avec de l'agent mouillant, et je tourne à la vitesse mini. Jobo dit que ce n'est pas bien, mais les résultats sont là, et ça marche, pas un pet de densité supplémentaire sur les bords. Mon ami Bachelier utilise aussi cette méthode depuis longtemps (et visiblement Salgado est très content).
En essayant de réduire progressibvement les doses, je suis arrivé au seuil de 4ml/L.
Evidemment ça mousse, Georges, mais c'est surtout à la vidange. Par contre, je nettoie à la brosse à chiendent et à l'eau très chaude, c'est très pénible, mais le but c'est d'éviter l'accumulation^progressive d'agent mouillant sur les spires.
A défaut, on se retrouve avec les bords du film plus foncés d'environ 0.2 log d. Ca se rattrappe au tirage (cf les portraits d'Avedon), mais c'est pénible.
Enfin, pour Raphaël, la régularité du développement ne semble en effet plus affecter ce format. Je n'ai jamais eu le moindre pb pour développer des 135, et les 4 x 5 se développent sans pbs avec une cuve 3000. J'imagine que les caractéristiques mécaniques du 120, utilisé dans le même type de spires que le 135 , doivent être à la source des problèmes.
Bonne soirée.
Marc
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