Auteur: Alain-Marc
Date: 09-01-2008 22:58
J'en ai eu dont j'ai été tres satisfait des machines à pommes.
mais pas suffisemment longtemps.
payé très cher.
Le pc c'est pire encore, ils tiennent rarement 2 ans sans perdre toutes leurs données (petite pique pour les fans de boites beige)
Le probleme est le meme en pdv numérique, du matos hors de prix, qui s'auto-détruit en 2/3 ans maxi. et qui ne donne déja pas entière satisfaction à la base, les promesses de mise à jour tiennent lieu de progres.
En film, le matos est de qualité, souple, donne satisfation et dure 15 ou 20 ans.
Le monde numérique a conquis la photo, et essaie de nous imposer d'avoir des machines haut de gamme hors de prix, avec tous les accessoires et gadgets qui vont avec.
Aux dépend de notre métier, la photographie, la lumière, les optiques, le traitement d'image et les tirages.
Le résultat est que l'informatique dans notre domaine se porte bien, la photo meurt.
Et la qualité globale des images qui sort de "ce progres" est en berne.
Voir celles qui atterissent sur les affiches, journeaux, tracts et boites aux lettres, tout comme sur les sites, blogs ou albums souvenir.
on se croirait parfois dans les années 50-60 aux débuts de la couleur.
Alors que les criteres photographiques qui peuvent justifier l'usage des derniers photographes non anémiés-les-côtes-à-l'air est :
Qualité d'image, valorisation de l'image produite.
Et dans ce cas, plus on investit dans des dérivés (voiture, rolex, informatique, stockage, casino, danseuses) moins on investit dans l'essentiel, c'est à dire l'outil de travail du coeur de notre métier, la photographie.
La dérive forcée qui a incité les photographes (graphistes, etc idem) a se transformer en consuméristes numériques basiques est fortement dommageable à la profession et a la qualité d'image en résultant.
Il suffit de voir le résultat.
Je pense au contraire qu'il faut se concentrer sur la qualité des éléments (optique, capteurs, traitement) et du savoir-faire personnel, quitte a perdre en rapidité.
La rapidité de traitement est un luxe, mais n'est pas l'essentiel.
En ville je suis plus rapide en vélo que le beauf en Cayenne.
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