Auteur: Jean-Paul GANDOLFO
Date: 28-09-2007 14:42
Bonjour
Je suis d'accord avec Daniel et Georges pour la dérive de filtrage amenée par la coloration des films développés au pyro .... tout en restant convaincu des avantages de cette formule.
Au scan, le problème disparaît avec le mode RVB.
Sur le fond, le tirage NB reste un système relatif qui échappe à la normalisation, un test comparatif des grades 2 en MG disponibles sur le marché peut laisser perplexe ???
La coloration jaune est variable en fonction du type film et des paramètres traitement.
Avec un négatif pyro surdéveloppé, l'opération de tirage se complique singuliérement car les densités de tirage équivalentes peuvent donner le vertige.
En règle générale, plus le négatif est beau à regarder sur la table lumineuse, plus les choses se compliquent au tirage.
La couplage film / révélateur et l'adaptation du temps de développement demandent quelques réglages qui échappent à la sensitométrie pour les raisons expliquées plus haut.
Pour ma part, l'association FP4 + à 100 EI + Pyro est efficace, en particulier pour les sujets présentant un contraste important. Un collègue de chez Picto - adepte du grand format argentique bien qu'il passe ses semaines à produire du jet d'encre - m'a recommandé l'Acros 100, à tester dans les travaux d'hiver ...
Je déconseille les émulsions à cristallographie contrôlée type T max ou Delta, trop réactives aux variables expo/traitement.
En dépassant la question de la dynamique, le niveau d'acutance obtenu pourrait se suffire à lui-même, en particulier lorsqu'on recherche le minimum d'agitation pour contrôler le phénomène. Dans cet esprit, la Jobo est déconseillée voire contreproductive.
J'ai un penchant naturel pour les anciennes optiques blad (vintages chromés) souvent déconsidérées, bradées, mais chargées d'histoire, ceci pouvant expliquer cela. Avec des CF ou CFI , je pourrais peut être revoir mes positions
Amitiés à tous
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