Auteur: jeanba3000
Date: 14-07-2007 00:34
« Je crois que l'idée d'Henri, c'est de dire qu'au fond le photographe, c'est un interprète du réel, comme le soliste interprète une partition. »
Nous sommes tous d'accord, il n'y a aucun doute sur ce point.
Ce qu'on dit, c'est que c'est exactement la même chose pour la musique reproduite. L'objectivité en audio n'existe pas plus qu'en photo, c'est un fantasme.
En photo on interprète à la prise de vue, au développement, au tirage, à l'observation du tirage par chacun avec notre vue, notre culture, notre état du moment, les conditions d'exposition, etc.
En musique, on a l'interprétation du musicien, puis celle des ingénieurs du son lors de l'enregistrement (choix des micros, positionnement, réglages...) et du mixage (à comparer à la sensitométrie), puis celle de la reproduction sonore sur nos chaînes plus ou moins hi-fi sous l'influence du lieu d'écoute, et enfin l'interprétation de l'auditeur qui, passé 25 ans, surestime un peu son ouïe et dont il est notoire que le cerveau aime se bercer d'illusions...
Sinon un ami a tous les « pancakes » de chez Pentax, il en est ravi comme du boîtier. Pour peu ça me donnerait presque envie de m'acheter un numérique...
En attendant qu'un tel passage à l'acte devienne une priorité, je vais m'atteler à la fabrication d'un nouveau soufflet pour ma vieille 8x10 afin de monter l'Apo Ronar 480 que je me suis dégoté pour pas cher. Ça aussi ce devrait être sympathique dans les champs.
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