Auteur: mougin
Date: 06-11-2006 14:50
Pour ce qui est du ziatype la difficulté est d'assurer au papier un degré donné d'humidité. Dans mes essais j'y ai perdu quelques négatifs. Une solution simple est de s'en remettre pour ce qui est de l'humidité à la technique que donne Mike Ware pour le Chrysotype, (tirage à l'or pour ceux qui ne connaissent pas le grec), c'est à dire aux chambres d'humidification (facile à réaliser). Pour obtenir un taux de 100% Rh par exemple, il suffit de sécher l'émulsion au séche-cheveux, comme on le ferait pour un palladium ou un platine avec développement. Prévoir une bassine avec quelques centimètres d'eau au fond. Utiliser un carton qui couvre la cuvette. Punaiser ou scotcher les bords du papier sur le carton de telle sorte que l'émulsion soit face à l'eau sans la toucher bien évidemment. Attendre 20 mn, le papier sera à son humidité maximum, il ne collera pas au négatif et vous donnera avec du palladium un ton froid et un noir maximum. On peut obtenir d'autres taux d'humidité et d'autres couleurs avec différents sels mélangés à l'eau.(je n'ai pas fait les essais).Je vous renvoie au site de Mike Ware, rayon Chrysotype. Le chrysotype est un procédé génial que Mike Ware à mis des années à mettre au point et qui est mis gratuitement à la disposition des internautes. Je l'ai essayé et çà marche. C'est d'autant plus extraordinaire que tous les photographes se sont cassés les dents sur ce procédé au début du 20ème siècle. Comme quoi il ya encore du nouveau dans l'ancien
Tous les amateurs de palladium trouveront mon bouquin (20 ans d'expérience en palladium) en téléchargement sur le site.
Comme je commence à être un vieux messieur qui s'ennuie n'hésitez pas à me contacter jcm.mougin@wanadoo.fr. J'habite en Bourgogne et pour un jour ou deux je peux organiser gratuitement une démonstration pour tout jeune photographe particulièrement motivé. Je me réserve la liberté de choisir les candidats, car je ne veux pas non plus y passer tout mon temps. J'ai déjà animé des stages à Toulouse et au Musée Niepce de Chalon et l'expérience montre que peu de stagiaires persévèrent dans cette pratique. Elle est pourtant simple à mettre en oeuvre et donne à mon goût des résultats inégalés tant pour son esthétique que par sa pérénéité. Enfin elle est dans la continuité des photograhes primitifs. Primitifs parce que premiers. Faire un palladium c'est faire queique chose comme un calotype, c'est mettre ses pas dans ceux de Talbot , Balthus, dans ceux de Steichen, de Stieglitz, de Strand. Rien que du beau pour ceux qui se souviennent du mot.
Enfin chez moi pas d'internégatifs numériques rien que de l'argentique. Rien que du Vieux, du Pur et Dur, profitez-en car je travaille à ce que dure encore un peu ce que j'aime, le goût du savoir, les tirages au sels de fer, et l'amitié
Jean-Claude Mougin
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