Auteur: Pronier jc
Date: 27-06-2006 10:53
Bonjour
Il est important de je crois de préciser quelques points:
- Le barytage consiste à isoler le papier, préalablement encollé, d'une mince couche de sulfate de baryum qui augmente par sa blancheur le pouvoir réfléchissant du papier avant de coucher l'émulsion aux sels d'argent. Tous les papiers sont barytés, l'AZO comme les autres.
- ce qui distingue l'AZO des autres papiers pour tirage noir et blanc c'est la composition des sels d'argent: du chlorure d'argent pour l'AZO et du chlorure ou chlorobromure d'argent pour les autres papiers destinés à l'agrandissement.
Le chlorure d'argent est beaucoup moins sensible que le bromure et donnerait des temps d'exposition prohibitifs sous l'agrandisseur , il est destiné au tirage par contact, en revanche sa courbe de noircissement est très linéaire, plus que pour les bromures.
Donc comparons ce qui est comparable, un papier contact comme l'AZO et un papier pour agrandissement. et ceci nous conduit à faire une nouvelle distinction entre tirage par contact et tirage sous l'agrandisseur.
Dans le tirage par contact n'interviennent ni l'optique de l'agrandisseur, les effets Callier qui dépendent du système d'éclairage, diffus ou à condenseurs et ont tendance à augmenter le contraste et le flare causé par des réflexions diverses qui à l'inverse diminue le contraste.
Enfin les tireurs contacts sur AZO développent le papier avec un révélateur à l'Amidol qui a des qualités bien spécifiques. J'ai passé sous silence le développement des films avec des révélateurs colorants au pyro qui complique encore les choses.
Il faut donc se résoudre à faire soi même ses propres essais où observer les tirages de bon photographes et tireurs sur tel ou tel papier pour faire son choix.
Il est possible de voir des tirages de Michael Smith sur AZO dans la région parisienne, sinon venez à Fontfroide et vous en verrez. Cela vous montrera la qualité optimum pouvant être atteinte.
Ceci dit c'est une question de choix entre les rendus, on a le droit de préférer le Prestige grade de Bergger à l'AZO, question de goût.
jean claude
jcp
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