Auteur: ASj
Date: 04-10-2005 14:57
Pardon. Le même en lisible
« Le numérique est l'allié direct de l'artgentique (…) car il fait le tri »,
Si l'on revient à la phrase de Jean-Jacques Strauss, je pensais avoir été très explicite et certainement pas vouloir lancer de débat. (Evidemment que la phrase peut être sujette à de multiples interprétations, et tout le monde y aller de ses affirmations ou de son « moi je sais »).
Dans la mesure où M. Strauss en est l'émetteur, et que son intervention avait la limpidité de venir directement de son activité professionnelle de traitement et tirage en laboratoire, c'est à la valeur de SON point de vue que l'on voudrait bien voir développer l'idée.
Quant à « l'argentique définitivement non rentable », on ne peut quand même pas laisser dire n'importe quoi : tout dépend du niveau de production considéré (merci à Stéphane et PdF de corriger derrière et d'élargir l'horizon) (décidément Pier Eno z'avez le sens de la formulation définitive).
Si l'on se situe à cette échelle de la photographie comme mise en image (photographie d'illustration) c'est sûr que le numérique est une déferlante.
Mais en production pointue, où la rentabilité de la p.d.vue n'est pas calculée en fin de journée de shooting, l'argentique est encore largement roi. Publicité, Luxe, Mode, etc., les coûts techniques y sont une blague (ne serait-ce qu'en regard des honoraires des divers intervenants). — Certainement petit marché faut également en convenir ; et bien sûr exit une bonne partie de la presse, catalogue, etc. — Les photographes y officiant ont également énormément besoin des éditoriaux attenants, qui sont leur visibilité sur ce secteur ; donc en éditorial idem c'est tjrs l'argentique qui domine (quitte à ce qu'ici les photographes prennent les coûts à leur charge ; coûts largement amortis par le 1er travail en campagne qui suivra …). Et ces coûts peuvent entendre tous moyens de p.d.vues et post-prod nécessaires, pourvu que le photographe y développe le maximum de son savoir-faire (pas de limitation de format, souvent 4x5 ou 8x10, pas de limitation de quantité de films, ni de budget lumière ou décor … — même si y'a Photoshop qui peut faire des merveilles)
Ce qui explique entre autre que les films instantannés Polaroïd ou Fuji existent encore, en 4x5 ou 8x10 (quelle abérration, n'est-ce pas, à l'heure du soi-disant tout numérique ?)
Et certains clients reviennet effectivement de cette ruée vers le numérique ; on peut comprendre qu'ils veuillent le meilleur de ce que peut donner tel ou tel photographe avec le meilleur de savoir-faire éprouvés.
Mais bon, sans doute rien de définitif dans tout cela. (Et n'y a-t-il de très nombreux niveaux d'application de l'outil et de l'image photographique ?)
À suivre ~ Alex Sj
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