Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 06-09-2005 14:56
les obturateurs centraux ne permettent que le 1/500s ou le 1/400s
Oui c'est la règle mais elle souffre une exception, c'est l'obturateur Rollei des séries PQS, lamelles en fibre de carbone et commande électro-magnétique, on monte au millième. Le sommet en la matière.
luminosité de l'optique réduite si obturateur central ?
Le problème est celui du compromis entre la vitesse max et l'ouverture max de l'iris.
Si on considère les objectifs Hasselblad et Rollei des années 60 à obturateur central, le synchro-compur N°0 au cinq-centième a un diamètre d'iris de 24 mm qui ne permet pas de dépasser l'ouverture de 2,8 en focale de 80 ou 100. Le planar 2,8 de 100 pour chambre 6x9 est monté sur un numéro 2, iris de 35 mm, qui monte au deux-centième avec le ressort principal, et qui atteint le quatre-centième avec l'aide d'un deuxième ressort. Je pense qu'avec un numéro 1 (iris de 30 mm) on est trop juste pour passer un 80 à f/2 ; le synchro-compur N°1 classique monte au quatre centième, les derniers modèles de compur 1 pour chambre montent au cinq centième.
Les optiques conçues spécialement pour les Hasseblad série 2000 / 200 à obturateur à rideaux n'ont pas ce problème, d'où le planar 2 de 110, d'abord apparu chez blad.
Par la suite Rollei a recalculé un autre obturateur électromagnétique avec un iris de 34mm, presque aussi gros que le numéro 2, permettant de passer à f/2 en focales de 80 à 110, du coup le planar f/2 de 110 est disponible en série Rollei 6000, ainsi qu'un xenotar 80 f/2.
Mais la course à la grande ouverture est un peu hors des préoccupations lorsqu'on cherche la plus haute qualité d'image en moyen et grand format. Le meilleur diaph en moyen format n'est jamais plus ouvert que f/5,6. C'est plutôt f/11 à f/22.
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