Auteur: PdF
Date: 27-07-2005 12:41
Bonjour à tous,
Dans cette discussion sur la mesure de la lumière, je suis très étonné de constater que l'on ne parle nullement, pour ce qui concerne l'utilisation des inversibles couleurs, de la possibilité de développer en fonction de telle ou telle (sur- ou sous-) exposition "en finesse". En effet, la meilleure mesure de la lumière induit de la part du photographe une part de réflexion, et donc une possibilité d'erreur d'appréciation.
Considérez-vous, Cher Henri, que le développement d'un ekta à +- 1/3 diaph, ou à +- 1/2 diaph constitue une pratique dégradante ? Pour ma part, lorsque je dois réaliser des ektas GF d'une certaine importance, et que le sujet le permet, je n'hésite pas à exposer un, deux ou trois ektas, et à faire développer en conséquence, l'un après l'autre. Ce qui, en outre, me met éventuellement à l'abri d'une pétouille du labo, rarissime, mais toujours envisageable.
Par ailleurs, concernant les rapports entre la peinture et la photo, je vous rejoindrais plutôt : si j'adore par dessus tout le Caravage, par exemple, puisque son type d'éclairage correspond assez bien à mes lubies photographiques, il ne me viendrait jamais à l'idée d'"imiter" voire de "recopier" une de ses œuvres en photo. C'est "autre chose". Un peu comme les tristes avatars de musique "classique" recyclés en sonneries de téléphones portables: digestion houleuse.
PdF
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