Auteur: Sans Flèche
Date: 26-04-2005 11:59
Alors tout baigne, Mouss ?
Quelques détails anatomiques du Spotmeter V :
- l'organe photosensible de ce spotmètre est une photodiode au silicium, ce qui le rend extrêmement sensible, même en lumière très faible (tu verras l'aiguille a du bon...),
- l'oculaire possède un réglage de mise au point pour corriger une légère myopie,
- compatible avec les filtres, notamment ceux pour éviter de coefficients de prolongation du temps de pose,
- le petit bouton blanc, côté gauche de la poignée, permet d'activer l'éclairage de l'échelle des indices de lumination (de 1 à 8), lorsque la lumière réfléchie par le sujet est trop sombre,
- comme sur le Spotmeter Pentax Digital, tu disposes d'une échelle IRE (Institute of Radio Engineers), utile pour les films cinématographiques et photographiques.
Voici un extrait (page 12) du mode d'emploi de cette échelle (modèle Digital), valable aussi pour ton modèle : "Les unités IRE permettent une comparaison en pourcentage de l'énergie. La valeur d'énergie maximale est fixée à 100% et les niveaux énergétiques par rapport à cette énergie maximale sont exprimés en pourcentage du niveau maximal. Cette méthode est utilisée dans le domaine des radiocommunications pour comparer des tensions de signaux mais elle est également applicable à la comparaison de l'énergie lumineuse lors des mesures de l'exposition. L'intensité lumineuse des hautes lumières les plus claires du sujet est admise comme étant 100% et l'énergie des autres parties du sujet est exprimée en unités IRE en tant que fraction de ce niveau.
LA GRADUATION 10 (100% IRE) indique le niveau des hautes lumières les plus claires de l'image, c'est-à-dire, la limite supérieure de luminosité, et elle est appelée le "niveau blanc".
LA GRADUATION 1 (10% IRE) indique la partie la plus foncée d'un détail dans l'ombre pouvant être reproduit sur le film. Elle est appelée "niveau noir".
Les valeurs intermédiaires de 9 à 2 (90 à 20% IRE) indiquent la luminosité comparative par rapport au "niveau blanc" de 100%. Ces indices correspondent à des divisions de l'échelle linéaire des gris.
Le grand triangle-repère entre les valeurs 3 et 4 est le REPERE-STANDARD, utilisé sur la plupart des posemètres, qui indique la moyenne des niveaux d'exposition optima du film (niveau lumineux obtenu à l'aide d'une surface réfléchissante normale dont le rapport de réflectivité est de 18%). Le nombre 1:32 au-dessus du repère standard indique l'intervalle de contraste entre les valeurs 1 et 10 de l'échelle IRE. L'échelle IRE de 1à 10 couvre 5 valeurs de l'indice de lumination. Etant donné qu'un accroissement de 1 valeur IL correspond à un doublage du niveau lumineux, l'intervalle de contraste est de 1:32 (2 puissance 5 = 32)."
Voilà, je t'offre cet extrait car ta question initiale m'a rappelé de bons souvenirs, lors de mes interminables pérégrinations sur la Côte d'Azur (de Menton à Saint-Tropez), surtout mes premières joies de maîtriser complètement la lumière de l'aube et du crépuscule, et même la nuit, quand la plupart des photographes amateurs replient leur matériel... ou s'en vont festoyer avec leur nouvelle conquête.
Pratiquement, je n'utilisais que de l'inversible, notamment la Velvia 50 ISO et, la nuit, l'Ektachrome 160 T ou 320 T (édition oblige). Mais il m'est arrivé de travailler la nuit avec la Velvia et l'Agfa pour obtenir des couleurs inédites en variant les temps de pose. Indécrottable randonneur, je ne sortais jamais sans mon tripode (même en 24 x 36), deux boîtiers (Pentax MX et LX), quelques focales fixes, 2 flashs (Pentax AF 400 T ou AF 200 T) mon déclencheur souple (50 cm), mon spotmètre, ma Lunasix F, divers accessoires (dont un fabriqué par mes soins pour déterminer sur plan l'heure à laquelle je devais être sur le terrain pour photographier une architecture avec des ombres à 45°) et, le plus important, un solide casse-croûte... gagné par mes photographies. Je te souhaite autant de bonheur.
Au fond, le plus dur dans ce métier, c'est d'harmoniser les trois casquettes : celles de photographe, commercial et gestionnaire. De toute façon, quoi qu'on fasse dans la vie, c'est diffcile partout mais ce n'est pas impossible nulle part.
C'est fou quand j'y pense, je n'ai pas vu le temps passer.
S.F.
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