Auteur: Gérard F.
Date: 15-02-2005 11:38
Vous avez raison de numériser des prises de vues anciennes. Les fichiers numériques ne peuvent être traités et diffusés que par des moyens informatiques.
Faire un livre de souvenirs et de généalogie familiaux par l'informatique - ce que fait actuellement mon épouse- est plus efficace que de constituer un album de photos qui sera consulté par peu de personnes et jamais en dehors du cercle familial.
Ce n'est pas pour les "besogneux de l'image" qur Adobe photoshop offre une gestion d'albums-portefolios. Il s'agit de préserver un patrimoine. L'origine ou la destination, familiale ou professionnele , importe peu. La qualité des images aussi.
Halte à la sacralité du gélatino-halogénures d'argent. Sinon, faites des stocks d'émulsions argentiques et de papier-chiffon non acide dans un bunker anti-atomique, anti-pollution pour mille ans. Sans oublier le bois de ceriser , le laiton, le cuir et la colle d'os pour maintenir en état nos chères chambres photographiques et des ampoules pour nos agrandisseurs analogiques.
"Moonrise, Hernandez, 1941 " by Adam Ansels à 2500 dollars américains me fait liitéralement vomir. D'abord, je suis encore incapable d'en faire autant. C'est flou à souhait et à peine lisible. Cela ressemble un miracle raconté par l'auteur lui-même. Ensuite, je n'ai pas les moyens de l'acheter ( je vous rassure, les pauvres ne font pas de photographies).
Enfin, je préfère une impression sur un papier plastique à 5 euros que rien du tout.
Le problème est de savoir ce que l'on veut transmettre efficacement.
Que les agences de photoreportages soient en faillite ou rachetées par des fonds de pension ou encore mieux par des opérateurs informatiques et médiatiques montrent que leurs dirigeants n'avaient su anticiper, prévoir, négocier, s'adapter aux nouvelles techniques informatiques de production et de promotion de l'image argentique.
Ces dirigeants sont de bons professionnels et d'indiscutables photographes. Mais à cause de ses besogneux de l'image, le fond photographique des agences seront perdus à jamais, ou sauvés par des réseaux médiatiques numériques.
Notre cher Henry Gaud - dont je n'ai pas encore lu la future biographie avec photos en noir et blanc halogénées- vit de ses photographies sans concurence sur des sujets immobiles sans concurence et grâce à son activité d'éditeur et d'auto-diffuseur.
En photographie argentique grand format, Henry Gaud serait-il notre Dernier Résistant?
IMHO, cordialement .
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