Auteur: E. Bigler
Date: 13-02-2003 10:51
Le cours de l'université de Nantes indiqué par Simon Clément
http://www.umedia.univ-nantes.fr/DUEF/prv/optic/
est très proche dans son esprit des ouvrages
classiques comme le Moussa & Ponsonnet (Desvignes, Lyon, 1977)
qui est difficile à surpasser sur les bases
de l'optique géométrique et des instruments
classiques. Une lecture recommandée si vous trouvez le bouquin en occasion --je doute qu'il soit encore édité, ce serait une heureuse surprise--, mais qui ne traite pas ou presque pas de la photo. Les finesses de la règle de Scheimpflug, du 'collage
panoramique' et de la sensitométrie argentique classique, en effet, qui sont des notions "avancées" des photographes professionnels, ont toujours été
hors du programme des classes préparatoires et du premier cycle universitaire.
Ces notions, dans la tradition française, semblent réservées aux formations professionnelles spécialisées.
Peut-être la seule remarque amicale et révérencieuse qu'on puisse formuler
au Moussa-Ponsonnet, concernant une approche reprise dans le cours
de l'université de Nantes sus-mentionné, est de s'en tenir
à l'approche traditionnelle et vieillotte du pouvoir séparateur, au lieu
d'utiliser la notion de fréquence de coupure au sens
de la FTM. Il est vrai que, là encore, dans la tradition française, les notions mathématiques que les professeurs
considèrent comme indispensables à la compréhension
du spectre d'une image, sont abordées à bac+3 - Bac +4,
devant des étudiants qui se moquent en général des finesses de la photographie haute résolution.
Il serait intéressant de savoir si dans les enseignements d'optique des pays francophones on parle plus de photographie qu'on ne le fait dans les cours français.
----------
Un autre point très intéressant dans les pages Web de M. Fumey, ce sont les questions juridiques. Le droit comparé est plein de finesses passionnantes pour le béotien, surtout dans la confrontation franco-suisse. Il semblerait que
la législation suisse en matière de photo aérienne soit
un peu plus libérale que la législation française. En revanche la législation suisse est plus stricte en matière d'aéronefs, puisque pour autant que je le sache --prudence, le Droit évolue en permanence-- elle interdit tout simplement les engins de la classe ultra-légère motorisée sur le territoire de la Confédération.
|
|