Auteur: E. Bigler
Date: 10-02-2003 11:34
Mes choix sans doute un peu trop classiques recoupent ceux des intervenants précédents. L'enchaînement fut pour moi le suivant. J'ai d'abord
eu le choc de voir des amateurs dans les Parcs des USA
faire des photos avec une chambre sans attirer
particulièrement l'attention du touriste moyen
équipé d'un auto-tout-plastique, alors que j'avais peur du ridicule avec mon 'flex. Puis la Tétralogie en livres,
Ansel Adams, « ze caméra, ze printe, ze négative, ze mékingue-offe ». Puis les Muench-tout-net-de-Scheimpflug. C'est, curieusement, seulement
ensuite que j'ai redécouvert avec ravissement Atget avec ses liserés sombres
en haut de décentrement, puis la merveilleuse association entre « humanité » et « qualité du noir et blanc »
de l'école française du "Rolleiflex" (c'est un peu un raccourci rapide, d'accord), Doisneau, Ronis, Bovis.
Les paysage d'Adams sont très beaux, mais une
belle "lumière de Paris" des années 50-60 en 6x6-tessar, je crois
que cela me touche peut-être plus en tant qu'amateur.
J'avoue que le Doisneau sur "les grandes vacances"
me touche de très près par cette vision qui est
exactement celle des vacances familiales de mon enfance (vision pas tout à fait identique, car le Pater Familias, chez nous,
avait arrêté en 1963 le 6x9-Voigtländer-noir-et-blanc
pour le Contaflex-Kodachrome !! dommage pour moi lorsque je me mis à retirer en noir et blanc nos archives familiales dans les années 80).
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