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 Informations sur le Matériel Hasselblad, rassemblées et corrigées (ancien forum)
Auteur: E. Bigler 
Date:   23-08-2002 15:05

Dans les messages d'il y a quelques semaines (juillet-août 2002) il a eu des questions concernant le
matériel Hasselblad. Je me permets de re-poster les quelques commentaires que j'avais écrit sur
l'ancien forum ; c'est vrai qu'on vient volontiers chercher l'information « Hasselblad d'occasion »
ici, et qu'il y a beaucoup de questions qui sont posées souvent sur les mêmes sujets « 'blad ».

Il y a une liste de discussion Hasselbald sur Internet :

http://www.kelvin.net/hasselblad/hassy.htm

La réponse à toutes les questions sur le matériel Hasselblad d'occasion se trouve avec la plus
grande précision dans "la Bible Nordin".

"Hasselblad Compendium", Nordin, Rick, Hove Collectors Books, 31 December 1997 ISBN 1897802102

Il me semble que pour 30 livres Sterling c'est un ouvrage qui mérite de compléter un équipement
'blad pour le prix de quelques rollfilms.

Difficile de répondre en détail sur ce forum sous une forme qui ne peut être qu'une mauvaise
paraphrase de ce livre : essayons néanmoins.


** boîtiers série 500, en deux phrases : **

Les différences entre les modèles de la série 500 sont mineures. Les modèles "X" ont un capteur pour
flash incorporé. Les derniers modèles ont un miroir à cinématique complexe au lieu du miroir
raccourci. L'évolution de ces boîtiers se fait dans le sens d'une simplification et
rationnallisation mécanique, avec parfois un « plus » comme la possibilité de mettre un moteur
("W"). L'âge d'un boîtier n'est qu'un élément pour une machine professionnelle qui peut avoir
beaucoup tourné. Ces boîtiers depuis le 500C (1957) se réparent indéfiniment.

* optiques CB et les autres : **

Concernant les optiques CB qu'on commence à trouver en occasion (2001 -> ...), le 80 CB ne se
fabrique plus. Sur la foi des courbes FTM on peut dire en paraphrasant Zeiss et Hasselblad qui ne le
cachent pas que le CB est "un peu moins bon" mais cela a-t-il une réelle signification, in fine, sur
les images ? En tous les cas les clients Hasselblad habituels ne semblent pas avoir bien perçu cette
idée de faire une ligne d'optiques à peine moins chères. Rollei a eu une autre approche peut-être
plus recevable avec la ligne "EL" qui supprime la baïonnette VI au profit d'un filetage M67 beaucoup
moins cher. Gare aux réactions conservatrices dès qu'on touche à la conception ("le dessin" comme le
traduit mot à mot la doc commerciale français de chez 'blad, pour "design") d'une optique de
légende !!!

Du point de vue d'un amateur je dirais au contraire qu'entre un CB presque neuf au prix d'un C
chromé ancien, il vaut mieux préférer le CB même s'il y a une lentille en moins !!! Pour baisser le
prix, les trois optiques CB sont a priori difficiles à utiliser sur un boîtier F série 2000-200.
Mais là encore, un amateur équipé d'un boîtier série 500 s'en moquera. Le 60 CB n'a aucune
différence optique par rapport au 60 CF/CFi/CFe, alors qu'il est, en occasion, vendu moins cher
qu'un CF plus ancien!!!

Personnellement l'écart théorique des courbes FTM entre le 80CB et le 80CF est vraiment le dernier
critère que je ferais entrer en ligne de compte. Le 80CB a une bague de mise au point plus douce que
le CF. C'est appréciable. Le verre acute-matte est un progrès, sauf que si vous êtes comme moi un
inconditionnel du télémètre à champ coupé (les deux demi-lunes, appelées aussi "stigmomètre")vous
préférerez peut-être changer de verre de toutes façons.

La fonctionnalité du CF qui manque au CB c'est la possibilité de désactiver le Prontor sans
désactiver la présélection du diaphragme. Un raffinement dont on se passera volontiers sur un
boîtier série 500; un amateur pourrait même regretter la disparition du retardateur mécanique du
Synchro Compur d'avant 1982. Signalons à ce sujet que les accessoiristes comme Hama ou Kaiser ont au
catalogue des retardateurs mécaniques à visser, ce qui peut résoudre le problème sur un 'blad sous
réserve d'ajouter peut-être un raccord coudé : le déclencheur du 'blad est placé très près du
barillet des optiques, parfois les accessoires vissés sur le déclencheur vont "coincer".

Le 501CM a, je crois, un miroir à cinématique complexe au lieu du classique miroir "raboté" des
séries 500 précédentes. Un (petit) élément de confort lorsque vous empilerez les bagues "macro" ou
lorsque vous utiliserez une longue focale (disparition du vignettage en haut du viseur).

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Pour tout ce qui concerne les optiques Blad il y a en ligne un excellent guide en anglais écrit par
D.A. Munroe dont une copie est sur le site de Bob Monaghan :

http://medfmt.8k.com/mf/hassylens.html

Notes personnelles concernant certaines optiques 'blad :

** Distagon 60 **

D'après la "Bible-Blad-Nordin", le distagon 60 avait eu des prédécesseurs : un 60/5,6 en 1954 pour
le 1000F, amélioré à f/4 en 1962 en série C, puis complètement recalculé à f/3,5 en 1976, formule
utilisée jusqu'au récent CB et même le tout dernier 60 CFi dont le diagramme optique en coupe reste
apparemment inchangé.

Le distagon 50 n'a pas de prédécesseur, il est introduit en 1964 (f/4), reçoit le T* en 1972, est
remonté sous forme CF en 1982 et est finalement supplanté par le FLE en 1989.

Alors que le distagon 50 a été modifié après 1982 pour ajouter un système de lentilles flottantes,
le 60 sur le plan optique n'a pas changé depuis les années 70. Le 60 C chromé, puis le 60 C T*, puis
le 60 CF et le 60 CB ont exactement la même formule. je doute que le "nouveau" 60 CFi ait été
changé. l'insuccès (?) de la série CB n'a, à mon avis, rien à voir avec la qualité optique du 60CB.

J'interprète cette longévité de design du distagon 60 comme due à une qualité optique non
questionnable, qui satisfait encore en 2002 Hasselblad, Zeiss et leurs clients.

Néanmoins, et là encore sans test personnel précis, je ne m'attendrais pas à courte distance à voir
ce distagon 60 "rétrofocus" "faire ombrage" au prestigieux biogon... encore plus ancien de
conception... sauf son tout dernier avatar "Umweltfreundlich" c'est vrai que dans "biogon", il y a
"bio" alors il faut faire plaisir aux "Grünen" ;-);-)

Le distagon 60 est donc une formule plus récente que le 50 non-FLE. Il a bénéficié des études faites
depuis 1954 sur ce qui fut l'un des premiers "rétrofocus" pour le moyen format. Je ne pense pas
avoir jamais lu de critique négative sur le 60/4 design 1976.


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** Histoires de Planar **

La question d'identifier la formule des Planars Zeiss, en particulier la comparaison entre ceux des
Rolleis et ceux du 'blad est fréquemment posée vu la fascination qu'exerce le couple Zeiss/Planar
sur les amateurs.

En détail là encore sur un sujet passionnant.

Le planar 2,8 du 80 du Rolleiflex, développé dans les années 50, est une formule à 5 lentilles
caractérisée par un premier groupe optique en doublet collé qu'on ne retrouve pas dans les autres
planars. Pour en avoir une vue en coupe voyez:

http://www.foto.no/rolleiflex/Rollei-9.html

vous aurez sur ce site une vue d'ensemble des différents planars équipant les 'flex.

Le problème de cette formule est qu'il n'y a pas tout à fait assez d'espace derrière la dernière
lentille pour laisser passer un miroir rabattable 6x6 de façon confortable. Notez qu'en 4,5x6 le
problème est moins grave car c'est la petite dimension du miroir qui doit passer derrière. Le planar
du contax 645 est donc encore différent des autres (d'ailleurs il ouvre à f/2).

Dans les études préliminaires précédant la sortie du Rollei SL-66 mono-objectif, Rollei a pris un
brevet pour un curieux miroir reflex qui se replie en deux moités afin de pouvoir utiliser ce planar
2,8/80 à 5 lentilles sans que le miroir ne risque de toucher sa lentille arrière. Cette solution ne
fut finalement pas retenue.

D'après le livre de référence de Nordin sur les 'blads, les premiers modèles de 500C étaient équipés
d'un planar à 6 lentilles qui en coupe ressemble beaucoup à celui du Rollei bi-objectif, sans doute
un modèle très légérement modifié pour accepter la contrainte du miroir. Sans doute cette formule
n'était-elle pas assez performante puisqu'assez rapidement le planar du 'blad passe à 7 lentilles,
formule actuellement en production.

Ce planar 2,8/80 à 7 lentilles équipe, outre les 'blads série 500, les reflex mono-objectifs
suivants : 'blads séries 2000/200, le Rollei SL66, et la série Rollei SLX/600X. Quant au planar
2,8/80 à 5 lentilles il se porte bien, merci, et il équipe toujours le Rolleiflex bi-objectif 2,8 GX
- 2,8 FX encore en production.

D'où l'éternelle question : ce "vieux" planar ne doit plus être bon ! et il n'a "que" 5 lentilles !
Contresens car il n'est pas pénalisé par la contrainte arrière du miroir. D'ailleurs le planar
3,5/100mm du 'blad n'a "que" 5 lentilles et c'est un référence en matière de piqué.

Mais c'est un 100 mm, il permet donc au miroir 6x6 de passer facilement derrière. Pour mémoire la
formule du planar 3,5/100 du 'blad est différente de celle des planars 2,8/80. En coupe il
ressemblerait plutôt aux planars 3,5/75 à 5 lentilles des Rolleiflex mais c'est juste une
similitude. Mais si on en croit la doc de chez 'blad et de chez Zeiss, le planar 3,5/100 à 5
lentilles est meilleur que le 2,8/80 à 7 lentilles. Les courbes FTM en font foi.

Pour compléter la collection de planars de chez Zeiss il faut y ajouter le récent Hasselblad planar
CB 80/2,8 à 6 lentilles (nouvelle formule «économique») Il semblerait que ce modèle n'ait pas
rencontré le succès commercial escompté. Au chapitre des chambres il y avait un planar 2,8 de 100mm
pour le 6x9 (Linhof, entre autres) J'imagine qu'il devait ressembler à celui du Rolleiflex
bi-objectif. Ce genre d'optique ouvrant à 2,8, sans douté pénalisée par un cercle d'image nette plus
réduit semble avoir disparu des catalogues. J'imagine qu'il était utilisé à l'époque du reportage à
la chambre à main levée.

Enfin trois remarques concernant les planars des Rolleiflex bi-objectifs.

1) le premier planar 'historique' etait effectivement à 6 lentilles (inutilisable en 1895 par manque
de traitement multi-couches, supplanté par le tessar). Zeiss a utilisé ce mot "planar" depuis plus
d'un siècle pour de très nombreuses formules d'objectif de styles variés, de focale normale ou à
peine plus longue, entre 5 et 7 lentilles.

2) le planar 3,5 / 75 mm du Rolleiflex 3,5 E/F à 5 lentilles est de formule très différente de celle
du planar 2,8/80 à 5 lentilles livré en parallèle sur les modèles 2.8 E/F.

Mais c'est vrai que le passage (sans doute à la demande de la firme Rollei, très exigeante) à 6
lentilles du planar 3,5/75 Zeiss (et, sous l'effet de la concurrence, du xenotar 3,5/75 Schneider)
dans les années 1960 pour les derniers Rolleiflex 3,5F a sans doute contribué à semer le trouble,
probablement de façon infondée, sur la qualité optique de son frère le planar 2,8/80, rumeur qui
persiste encore : "voyez ce vieux planar dont la formule n'a pas bougé depuis plus de 40 ans..."
mais l'incontesté planar 3.5/100 du 'blad date, lui, du milieu des années 60 : il n'est pas si jeune
que çà !

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** Le distagon C 40 "ancien" sans élémént flottant.**

Je pense que le principal défaut de cet objectif (s'il faut absolument faire une critique pour une
optique de très haut de gamme) est son poids et son encombrement, si on le compare aux versions
ultérieures avec lentille flottante. J'ai eu entre les mains la version Rollei pour le SL66 qui
était a priori plus légère (pas de Compur dedans) et c'était impressionnant.

Dans l'absolu difficile donc de juger cette optique, il faut avoir en tête les contraintes de
conception d'un rétrofocus moyen format avec les moyens de calculs et les verres des années 60.
Néanmoins si on le compare au Biogon 38 du SW [C, CM] (dont la conception date des années 50) le
Distagon 40 sera pour ces raisons de conception et de contrainte de design certainement moins bon à
pleine ouverture que le Biogon. Si on souhaite conserver la visée réflex avec un grand angle de 40
en 6x6, on pourra aussi mettre les bagues allonges en gardant à l'esprit que le 40C est optimisé
pour les longues distances, pas du tout pour la prise de vue rapprochée (alors que le biogon reste
utilisable au minimum de sa rampe de mise au point à 0,45m).

Pour un achat d'occasion, je verrais aussi un problème mécanique vu le poids et le porte à faux qui
doit pas mal faire souffrir la rampe de mise au point ; à vérifier si on compte en acheter un 40 C
d'occasion : il ne doit pas y avoir de jeu latéral.


 
 Re: Informations sur le Matériel Hasselblad, compléments
Auteur: E. Bigler 
Date:   26-08-2002 11:44

Un complément et quelques anecdotes, le texte ci-dessus
répondait en fait à des question particulières.

En parallèle avec les modèles à armement manuel, 'blad a développé à partir du 500C (pour les missions NASA) un modèle à armement par moteur électrique incorporé, l'EL, puis, ELM, ELX et ELD. On en
trouve pas cher en occasion, mais ce n'est peut-être pas, en dehors de l'utilisation en studio,ce qui intéressera le plus un amateur pour son premier 'blad.

Remarque concernant les anciens boîtiers 'blad es années 60 : si on regarde la situation des Rolleiflex anciens, lorsque la maison-mère n'assurera plus le SAV des boîtiers 'blad, on peut espérer que
le relais sera pris en totalité par des réparateurs indépendants (ce qui est déjà partiellement le cas).

Concernant la rationalisation/simplification des boîtiers de la série 500, il y a des « moins » comme la suppression du témoin d'armement du boîtier et le blocage de déclencheur.

* généralités sur les optiques séries C, CF, et successeurs *

De 1957 à 1982 le 'blad série 500 accepte une série d'optiques Zeiss ou Schneider appelés "C" pour "Compur" car ils sont équipés d'un obturateur central Synchro Compur incorporé. À l'exception d'un
défunt doubleur Komura, il ne faut pas compter trouver des optiques indépendantes prévues directement pour un boîtier 'blad C - 500. Toute adaptation d'une autre optique couvrant le 6x6,
indépendamment des questions de brevet et de protection industrielle des solutions mécaniques 'blad, est problématique car extrêmement coûteuse vu la complexité de la transmission des fonctions entre
le boîtier et l'optique. Tout au plus peut-on monter une optique de chambre à obturateur central sur un soufflet en renonçant à la présélection et en utilisant un double déclencheur (synchronisation
délicate des séquences d'obturation entre le boîtier et l'optique).

Les obturateurs Compur étaient fabriqués à Münich dans une usine (autrefois : Deckel) dépendant du groupe Zeiss. Dans les années 1960, sous l'effet de la concurrence japonaise, la chute vertigineuse
du nombre de petits appareils allemands équipés d'obturateurs centraux a forcé à la fermeture de l'usine de Münich, avec transfert de la fabrication dans l'autre usine d'obturateurs du groupe Zeiss,
Gauthier, dans la Forêt Noire, fabricant les Prontors. D'où en 1982 le remplacement du Synchro-Compur par un Prontor ce qui donna naissance à la série CF. Pour ne pas faire pleurer les nostalgiques,
Zeiss et 'blad ont mis en avant l'amélioration de la fiabilité du nouvel obturateur, et accompagné le tout d'un changement de style des barillets des optiques et une nouvelle conception de la
mécanique interne de mise au point et d'armement/présélection. Optiquement en interne il n'y eut pas de changement de formule optique au début des années 80, puis les grand angulaires ont été
améliorés par une lentille flottante, le 40 étant le premier modifié. Il y a donc des versions d'optiques CF exactement analogues aux anciens C, d'autres qui ont été améliorés. Au passage en série CF
l'obturateur perd le retardateur mécanique et la synchro flash M, mais gagne incontestablement en ergonomie, peut-être le summum toutes catégories de l'ergonomie, diront les passionnés, du moins pour
une optique à mise au point manuelle où le réglage des vitesses se fait aussi par bague sur le barillet.

Au cours de années 60, les optiques "C" de chez Zeiss reçoivent progressivement le traitement multi-couches "T*" qui apporte une plus-value à une optique "C" d'occasion. On raconte de mauvaises
histoires de tricheurs qui ont remplacé la bague frontale d'un Distagon C non-T* par une bague gravée "T*" pour abuser l'acheteur potentiel. Les dernières séries nommées CFi et CFe sont une
amélioration mécanique notable des CF en particulier l'usinage monobloc de la baïonnette et l'amélioration de l'obturateur. Les CFe transmettent électroniquement l'information de diaphragme pour les
boîtiers de série 200 (obturateur plan-focal à commande électronique) ; ces boîtiers série 200 sont chers et rares en occasion et pour l'amateur désireux de s'équiper d 'un premier 'blad neuf ou
d'occasion ne sont sans doute pas,là encore, le premier choix qui vient logiquement à l'esprit.


 
 Re: Informations sur le Matériel Hasselblad, évidemment, voir chez Bob Monaghan
Auteur: E. Bigler 
Date:   26-08-2002 13:25

Comme toujours le site de Robert Monagha vous en apprendra beaucoup :

http://medfmt.8k.com/mf/hassy.html

http://medfmt.8k.com/mf/ghassy.html


 
 Re: Informations sur le Matériel Hasselblad, FAQ du constructeur
Auteur: E. Bigler 
Date:   06-09-2002 18:21

La maison-mère Hasselblad a maintenant ouvert une section "FAQ"
sur son site web
http://www.hasselblad.se

qui répond (en anglais) de façon autorisée à un certain nombre
de questions sur le matériel d'occasion, par exemple ce qui diffère d'un modèle à l'autre ou
le problème du remplacement des accus
d'un 500 EL.

Rollei.de avait déjà ouvert une section analogue. Bonnes nouvelles donc.




 
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