Auteur: Marc Genevrier
Date: 28-09-2004 10:42
David,
On a fait un petit test pour le congrès de Nîmes (pour les panneaux techniques) : la même image réalisée en différents formats de prise de vue, puis agrandie à la limite de la haute résolution pour chaque format. Puis je me suis amusé à agrandir un détail de cette image à la même dimension finale d'après l'original 6x6, 4x5 et 20x25. Le détail correspondait à une image finale de 60x75 cm, ce qui n'est pas très grand. Un peu plus que la haute résolution pour le 6x6, à peu près la limite ou un peu moins pour le 4x5. Précision : le 6x6 a été scanné sur LS-8000, le 4x5 sur Imacon à 2040 dpi, le 20x25 sur LS-8000 (j'ai honteusement découpé une bande de mon 20x25 pour la passer dans le Nikon). Comme ça, en principe, rien à redire sur les scanners, on part à chances égales ou à peu près avec les trois formats.
Pour résumer les observations faites : on ne gagne pas beaucoup d'information en plus - dans une utilisation comme en fait Emmanuel Bigler, s'il s'agissait de lire la taille de cristaux, d'analyser la trajectoire d'une particule, de compter des raies de diffraction, que sais-je encore... - il est probable qu'on n'irait pas beaucoup plus loin avec le 20x25 qu'avec le 6x6. Mais l'information est beaucoup plus propre, on fait disparaître le grain, on gagne en velouté notamment dans les flous.
C'est un test d'amateur, on pourrait le refaire beaucoup mieux. Surtout, pour bien faire, il faudrait le réitérer pour différentes tailles finales, parce que ça influence le résultat : si j'avais choisi d'agrandir mon détail comme si l'image totale dont il est extrait mesurait 1 m ou 1,5m, les différences seraient plus flagrantes. Ici, l'objectif était de montrer ce qu'on gagne même sur des tirages de taille "raisonnable".
Marc
|
|