Auteur: Henri Gaud
Date: 25-07-2004 19:22
Bonjour,
>>Bonjour Henri
Vous qui vous rendez dans des endroits où l'architecture religieuse est prédominante vous arrive t'il de ressentir des émotions plus intenses (je parle sur le plan architectural) qui vous oblige à parcourir le monument en plusieurs étapes avant de pouvoir y installer votre matériel car ce lieu à un plus sur le plan psychologique et que vous ressentez plus l'endroit et sa beauté , sa lumière "avec vos tripes"?
dan>>>
Réponse à la-les questions :
Je crois que c'est plus compliqué que cela, et aussi plus simple, on passe son temps à se photographier sois-même à travers autre chose, le sois disant plus du grand format que certain découvre me fait parfois sourire, ayant apris la photo en grand format toute ma photographie relève de la même méthode, mais je préfère les bons résultats et les grand viseurs, donc le grand format c'est plutôt ce que je recherche.
La marotte beaucoup d'observation et peu d'image, oui pourquoi pas, mais c'est surtout une vie entière à observer et des moments photographiques, qui peuvent être du mitraillage, même en 8x10, mais l'observation de tous les jours d'un autre lieu, sert la scéance photographique.
Quand à la beauté du lieu qui pourrait me sécher sur place, non, ce n'est pas le cas, c'est plutôt que je vois une belle quantité de "matière" et que je me demande si la beauté n'est pas un truc culturel, qui n'existe que si l'on met le doigt dessus.
Je suis rodé à la beauté, je photographie les "Standards", l'effet n'est pas là ou l'on l'imagine.
En fait j'attaque souvent brutalement, les repérages sont moins nécessaire avec l'expérience, je préfère ce que provoque les risques ou les paris stupide (genre griller 10 chassis avant midi), le porte à faux, la découverte forcé, l'opportunisme, c'est là que cela ce passe, avec aussi l'imagination qui crée ce que n'ont a pas encore vu et met en place une méthode de travail.
Et si tout ce passe bien que tout s'enchaine comme un ballet frénétique calculé et totalement épuisant, que la journée fini, j'ai le sentiment que j'ai pu extraire la matière, ma matière, c'est là que la sensation de plénitude arrive, mais c'est le travail qui la procure, pas le lieu seul.
Si le lieu est plus fort qu'un autre, il faut m'y précipiter sans tarder, ces lieux sont de véritables adversaires la bataille promet d'être passionnante et il faut en découdre très vite, pour ne pas se faire avoir.
Les lieux bien ordinaire sont trop facile, le rapport de force est à mon avantage, les lieux sans aucun attout sont formidables, belle bataille également, mais pas trop de préparation, cela fait 30 ans que je me prépare.
HG
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