Auteur: silverado
Date: 14-06-2004 08:13
Bonjour Olivier CORRE
Pour avoir un grain visible, mais pas de façon trop ostensible, tout en conservant une riche gamme de valeur, je pense qu'il faut commencer par le révélateur.
Afin que le grain soit beau ( net, "crisp", bien piqué et pas flou et épais ... ), le révélateur devrait être sans "solvants", ou avec le moins possible de ceux-ci.
1er cas : le bon vieux "Rodinal"
2ème cas : un révélateur à solvant trés dilué, laissant agir les agents développateurs en minimisant l'action solvante ( Microdol X dilué 1+3, minimum 200CC de solution de réserve pure par "unité de film" : 4PF 4"X 5", 1PF 8"X 10", 1 film 135/36, 1 film "120" )
- surexposer le film ( +1 IL environ ), développer trés doux, et tirer + DUR qu'avant : de cette façon on évite de révéler trop "en profondeur", càd en surrévélant les halos du flare interne de l'émulsion ( meilleure définition ). La gradation dure, tout en faisant récupérer du contraste global, va agir tant sur les ombres ( pied de courbe du film ) que sur les HL ( épaule ), conférant ainsi + de détails sue ces zones, habituellement trop plates.
- apprendre à tirer JUSTE pour avoir le premier noir ( D-max ) et PAS PLUS, correspondant exactement à la partie du négatif développée et non exposée ( densité "support + voile", ou "base + fog" en étranger ).
Les films à associer à cette démarche doivent être fonction de leurs courbe caractéristique avec les révélateurs en question, et du rapport d'agrandissement souhaité. Pour en nommer deux : l'incontournable TX ( posée 200, associée au Rodinal ), et la TMX ( T- max 100 ), posée 64 / 80 avec du Microdol X 1+3 >24°C.
Commencez donc par vous entrainer à la recherche du SPT ( "Standard Printing Time" ), c'est à dire à tirer pile-poil pour avoir ce fameux 1er noir. Tout découle de là ...
Bonnes photos !
|
|