Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 07-06-2004 18:35
Bonjour M. Legendre.
Je ne connais pas bien les machines dont vous parlez mais je peux témoigner de l'excellence des résultats obtenus avec un scanner de bureau pour la photo de petits objets centimétriques (en surface couverte) et millimétriques dans leur profondeur. C'est très simple : pour « documenter » ce genre d'objet je n'utilise plus la macro photo, je pose simplement l'objet sur la vitre. 0,7 mm n'est pas un problème... mais cela dépend de votre exigence de netteté : pas de miracle avec un scanner, c'est un transfert optique entre l'objet et le détecteur, il est soumis aux mêmes lois que n'importe quel transfert optique au rapport 1:1.
Ce qui est différent par rapport à la macrophoto c'est qu'on ne demande à l'optique que de couvrir un champ étroit, puis on procède par raccordement de champs. A priori on peut atteindre une finesse de détails de l'ordre de 10 à 20 microns même en tenant compte de la défocalisation de 0,7mm.
Une donnée qui n'est jamais mentionnée dans les docs techniques ces scanners c'est l'ouverture
numérique effective de l'objectif utilisé. Du coup on ne peut pas faire de simulation classique de profondeur de champ et de limite de netteté.
Si j'ai bien compris l'objet se présente comme une feuille mince transparent de l'ordre du mm d'épaisseur avec des bandes colorées dans la masse.
Je crois que vous n'échapperez pas à un étalonnage colorimétrique sur un substrat test afin d'étalonner votre chaîne graphique, en tirage numérique c'est le pain quotidien.
En ce qui concerne les traitements numériques d'image a posteriori je serais comme en diagnostic médical très conservateur à cause d'éventuels arfetacts fausant le jugement. Par exemple en radio médicale numérisée le JPEg est proscrit pour éviter de faire apparaître des artefacts qu'on pourrait confondre avec une pathologie.
Mais peut-être avez-vous déjà fait l'essai avec un scanner ordinaire ? Les progrès des scanners de bureau récents, d'après les discussions échangées sur ce site, sont plus dans la réduction de bruit électronique que dans la résolution qui est de l'odre de 10 microns pour un pixel (2400 points par pouce) ce qui donne environ 50 paires de lignes par mm. Comme vos structures ont des composantes quasi périodiques, il me semble que l'évaluation de la qualité d'image acceptableêtre pourrait être parfaitement quantifiée par une courbe FTM... sauf que la couleur est importante ce qui complique un peu l'affaire.
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