Auteur: Laurent Daurios
Date: 04-06-2004 22:58
M. Rebours (puisque vous évoquez le sujet),
Il est vrai que le désarroi des marchands est profond vis à vis de Bièvres.
Ces derniers avaient l'habitude de faire leurs petites affaires dès le jeudi, entre eux et avec les collectionneurs.
Le vendredi les belles pieces financièrement juteuses ou en passe de le devenir avaient changées de main.
Restait alors deux jours pour parfaire l'engraissement de la grenouille en refourgant au chaland quelques pièces très moyennes à prix d'or en faisant miroiter la bonne affaire.
L'Internet a aussi modifié la donne. Il leur est maintenant plus rentable de dépenser le temps du week end à positionner leur produit sur leur site web ou sur ebay.
Enfin, le numérique n'arrange rien aux affaires des marchands qui ont bien du mal a comprendre qu'il leur incombe de revoir leurs tarifs à la baisse.
Bref, Réglementation + Internet + Numérique sonnent le glas des promesses de substanciels gains autrefois résonnant autrefois dans la tête des marchands à l'évocation de Bièvres, d'où leur désertion.
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