Auteur: PdF
Date: 06-05-2004 10:09
Des petites observations par rapport à ce qui vient d'être dit:
J'ai fait des comparatifs entre des tirages réalisés sur Frontier à partir de négatif, de dia, ou de fichier numérique. La différence n'est pas toujours évidente, car cela dépend pour une large part de la qualité de l'original, et surtout de son contraste. Sur un ekta très contrasté, dont les basses lumières sont noires et sans détail, il n'y aura pas de détail. Idem, à l'inverse, dans les très hautes lumières. Ce qui est brulé est toujours brûlé. Dans ce cas, l'ekta perd des points par rapport à un négatif, qui encaisse beaucoup mieux ces écarts, et est susceptible de les restituer beaucoup plus finement. En outre, les détails dans les différentes plages seront beaucoup plus progressifs.
Les résultats depuis un ekta et un négatifs seront beaucoup plus proches lorsque l'on part d'une image à fauble contraste général.
Lors d'agrandissements plus importants, l'ekta donnera une plus grande impression de netteté, dûe surtout à un contraste localisé plus important. Ceci dit, un travail préalable sous Photoshop permet d'affaiblir ces différences.
Certains clients demandent toujours des ektas, c'est évident. Personnellement, je préfère toujours livrerdes CD avec des scans. Qu'ils soient réalisés à partir de négatif, d'ekta ou de fichier numérique importe peu. Seul compte le résultat final. En livrant un CD, je suis sûr que la plupart des manipulations indispensables sont sous contrôle, et que je conserve l'original. lorqu'un client me demande absolument un ekta original (repro d'œuvres d'art, par exemple), je conserve toujours un double dans mes archives, et j'en fait un scan si l'image n'a pas été également photographiée en numérique. Dans ce dernier cas, je choisirai toujours l'original numérique pour le tirage éventuel sur une Frontier. Le tirage est alors TOUJOURS de meilleure qualité qu'un tirage réalisé à partir de négatif ou d'ekta. Rien que pour cette raison, le numérique s'impose incontestablement.
Deuxième remarque: pour des tas d'applications, rien n'obligeait un professionnel à travailler en ekta. Depuis que le scan existe, les photographes de presse travaillent en négatif. Maintenant, la plupart sont passés au numérique. De même, les photographes "de mariage" n'avaient pas l'habitude, je pense, d'utiliser de l'ekta. Et certains travaillaient pourtant au moyen-format...
PdF
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