Auteur: henri Gaud
Date: 10-04-2004 10:46
Bonjour,
C'est assez commun comme réponse, autrefois c'était mieux,
Mais j'ai qq réserves,
Je suis né chez un bromurier (c'est à dire un tireur sur papier bromure de façon "industrielle", de l'époque 1950) qui utilisait le papier Bauchet fabriqué à Rueil et en ces temps d'après guerre le papier était rare (1952) et pour ne pas être trop limité par ses fournisseurs, la solution était simple : fournir de l'argent métal récupéré (dans le fixateur) à l'émulsionneur qui avait du mal à en trouver suffisament.
D'ou ma réflexion, la période d'après guerre n'est pas la période ou l'on utilise la méthode qui peut le plus peut le moins, on met le moins d'argent possible, tant pour le papier que pour le film.
Cette idée d'émulsion pauvre en argent vient des années 70 ou les progrès techniques ont permis d'avoir les même noircissements avec moins d'argent, d'ou la conclusion hâtive de qualifier ses émulsion de pauvre en argent, et non simplement mieux optimisé, de là à qualifier les émulsions précédantes de riche en argent alors que l'on est en période de pénurie est absurde.
Les bromurier avait régulièrement dans les années 60, des papiers qui ne voulaient pas monter en densité, trop pauvre en argent même si techniquement il y a plus au metre carré que la génération suivante (de la prospérité). Ce qui compte c'est qu'il y ait suffisament d'argent, ce qui dans les année 50 n'était pas toujours le cas.
HG
|
|