Auteur: henri Gaud
Date: 30-03-2004 18:23
Bonjour,
Dans le mot fabriqué on peut voir deux choses :
A - je cuisine une pate bizard appelée émusion photosensible et je la couche sur un support avec des tas de méthodes étranges et finalement j'ai un film photosensible.
B - J'élabore une stratégie en fonction de ce que idéalement doit être une courbe de rendu correcte ou souhaité en fonction du procédé de sortie et cela avec pas mal de souplesse. Et peut réaliser grace à une bonne connaissance du procédé photophysicochimique, la courbe de rendu en question.
En fait on fait les deux l'un après l'autre.
Pour les courbes de rendu, on fait à peu pres ce que l'on veut, mais comme il faut aussi des grains fin et régulier et une souplesse de traitement, on ne peut pas tout avoir.
Les bon films de 400 iso genre Tri-X sont en fait plusieurs film l'un dans l'autre, un 800 , un 400, et un 100 iso, par exemple, ce qui permet de tous faire. Par contre si on veut un grain très fin et régulier, il faut une seule sensibilité et peu sensible, ce qui donne un film qui encaisse un delta de lumination plus faible et ne peut avoir le côté multicouchesensible d'un 400 iso qui par ce fait peut être très compensateur.
Pour le côté cuisine c'est vrai que les films paraissent indestructible, j'ai réussi a faire ce que cherche sameh en laissant des plan film 13x18 deux mois dans l'eau de rincage, l'émultion était tombé roulée au fond de la cuve. Mais c'est le hasard et je n'en n'ai rien fait de plus.
Suite à cette tirade, un coup de Chablis me fera le plus grand bien, et pour Alain, j'ai regretté de ne pas avoir trinqué avec toi Dimanche nous avons bu des trucs pas mal du tout (pour le Chablis c'était Grand cru Les Preuses 2000, pour un dimanche d'élection c'est approprié).
HG
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