Auteur: Jimmy Péguet
Date: 19-11-2002 08:52
Y ai passé la journée de dimanche (une journée, c'est peu). Davantage de monde d'année en année. Il est toujours difficile de prendre ses marques au début, beaucoup de petits trésors sont cachés dans les recoins, on peut passer dix fois devant une perle sans la voir, il faut tourner et retourner. C'est aussi l'intérêt de Paris photo, découvrir en quelques images des photographes un peu méconnus ou pas connus du tout. C'est aussi le plaisir de retrouver ses galeries préférées d'année en année (cette année par exemple chez Edwynn Houk, une expo Francesca Woodmann, quelques Florence Chevallier qui donnent faim aux Filles du Calvaire, les Titarenko chez Camera Obscura, quelques Shore de l'expo récente chez Mennour, quelques belles fleurs dans cette galerie japonaise, Space quelque chose, je pourrais en citer 20 autres...). Je ne suis pas vraiment d'accord avec Daniel sur les photos "tendance" : il y a beaucoup de choses emmerdantes et présentées toutes de la même façon, mais on trouve aussi beaucoup de choses intéressantes là-dedans dès qu'on s'approche un peu (je pense par exemple à Bourguedieu - qui promotionnait "Tavastia", son dernier livre, dimanche - qui est un photographe qui m'intéresse beaucoup : si on prend une photo isolée, on risque de passer à côté. Le mélange ancien/classique/moderne est un peu dur à gérer parfois, exaspérant à certains moments, mais plutôt réjouissant en fin de compte. L'expo Ansel Adams, si les petits polas valaient le détour, ne m'a pas vraiment impressionné, mais je ne suis pas un fou d'Adams (je sais, je sais, j'assume, je mourrai héroïquement debout sous les tomates et les oeufs pourris...). Un peu plus de bouquins peut-être que les années passées, encore trop peu à mon goût. Et pour ceux qui veulent acheter des photos, ça m'a semblé stable par rapport à l'année passée, voire parfois un peu moins cher. Il faudrait peut-être, vu le succès, revoir un peu l'organisation, prévoir des points de halte et de repos, et revenir au pass que regrettait Christophe. Ce qui me fait un peu peur vu le succès, c'est la crainte que l'ensemble ne se "professionnalise", ne se referme sur lui-même et les acheteurs potentiels.
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