Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 10-03-2004 15:12
Henri : j'aurais envie de dire : oui j'ai une expérience de numérisation de plaques de verre ;-);-) mais elle ne peut pas, hélas servir ici, il s'agissait de plaques très haute définition, et d'une machine qui, il y a 20 ans était le nec plus ultra en termes de microdensitomètre de laboratoire: pixel de 5 microns mini, je travaillais à pixel de 20 mu pour ne pas repartir avec douze bandes sous le bras ;-), précision de mesure des densités sur 12 bits théoriques, plutôt 11 bits réels. Tout au plus sans craindre d'enfoncer une porte ouverte dirons-nous que le problème de planéité ne se posera pas : cela a l'air idiot, mais c'est un gros souci en moins que ce soit à la prise de vue ou à la numérisation. Les plaques à grain fin existent depuis le XIX-ième siècle ; en étant là encore de très mauvaise foi, on citera les plaques Lippman ; plus sérieusement, dans la fabrication de couches gélatino-bromure à grain fin, si vous n'êtes pas exigeant sur la rapidité, une techno des années 1930 peut donner de très bons
films et plaques. Restent les optiques. On a évidemment envie de penser à un tessar 6,3 ( à la chambre, c'était 4,5 puis 3,5 en 6x6-6x9) qui donnait en 6x6 sur film 120 dès la fin des années 30 les images qu'on connaît, par exemple celles de Doisneau, et de beucoup d'autres utilisateurs du Rolleiflex. Les plaques n'étaient pas forcément panchromatiques, en renonçant à cela on sait qu'on peut avoir des couches gélatino-bromure encore plus résolvantes en ortho.
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