Auteur: Marc Genevrier
Date: 09-10-2002 18:53
Oui tin, il n'y a qu'à voir les réactions de Vincent Ziegler sur ce forum après avoir essayé un dos professionnel. Mais c'est vrai pour du très bon matériel, je ne sais pas si ça l'est encore pour quelque chose de plus amateur. Parce que même sans parler du support, je crois qu'il y a d'autres facteurs de perte, par exemple au niveau des profils colorimétriques, des opérations de retouche dans les logiciels (arrondis, erreurs de calcul), du 8 bits ou 16 bits, de l'accentuation avant tirage, etc.
Idéalement, il faudrait donc disposer d'une image parfaite dès la sortie du capteur, pour avoir le moins possible à intervenir ensuite. C'est paradoxal, alors que le numérique est justement apprécié pour sa capacité à tordre les courbes et les rendus dans tous les sens.
Ensuite, la transparence est relative si j'en crois les tests qu'on peut lire dans la presse. Il semble quand même que tous les capteurs ne génèrent pas les mêmes rendus de couleur, par exemple. Je ne sais pas bien sûr s'il y a des raisons physiques au niveau du capteur lui-même ou si c'est dû au logiciel interne de chaque appareil. Mais dans tous les cas, il n'est pas impossible qu'au bout d'un certain temps, l'uniformisation industrielle aidant, on se retrouve avec quelques familles de rendu, un peu comme on a aujourd'hui le rendu Kodak et le rendu Fuji en argentique. Avec des adeptes des deux, bien sûr. En soi, je n'y vois rien à redire, ça laisserait une sorte de choix.
Marc
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