Auteur: Nicolas Pernot
Date: 29-09-2003 00:35
Jimmy
(que je dois encore remercier pour tous les conseils sur le Zone VI, bien que je ne l'ais toujours pas enoyé à la modification)
Le minolta VI, dans l'essai de Leblanc, est parfaitement calibré au 1/10è de diaph, comme ça se fait maintenant un peu partout (Sekonic, et même Gossen je pense.)
Il est aussi corrigé pour la sensibilté spectrale, un manque que Leblanc reproche toujours aux cellules siliciium d'habitude.
Le pentax est plus vieux, ne donne des indications qu'au 1/3 (mais ça suffit je pense, en sensito à Louis Lumière on nous apprenait qu'une différence de pose inférieure au 1/3 était indécelable - c'était il y a 12 ans, les pellicules ont fait d'énormes progrès, mais je crois que c'est toujours valable; certains prétendent qu'en scala -et peut-être en velvia- il faut exposer au 1/4...)
Mais on a vu les essais de sensibilté spectrale du pentax, c'est un peu limite, on mesure rarement des sujets saturés mais quand même, si vous photographiez de la verdure, ... c'est dangereux; un opérateur m'a même dit que son spotmètre donnait des résultats différents en lumière du jour ou artif, ce qui ne fait pas une différence de couleur énorme sur le sujet pourtant. Voilà ma première méfiance sérieuse.
Ensuite, les résultats sont toujours différents avec la cellule sekonic 318 (impeccablement linéaire selon Leblanc), mais je crois que c'est principalement la calibration décalée d'1/2 diaph dont vous parlez vous aussi. J'ai eu d'autres soucis, mais je pense aujourd'hui que c'était de petites erreurs d'analyse du sujet, ajoutées à un traitement un peu léger au labo.
En attendant, je ne saurais pas me passer de la couronne graduée; je songe même à la regraduer (je vous avais même parlé de coller des graduations différentes selon le film, négatif ou diapo! On va entendre des mouches crier.)
Je suis en train de lire "exposer un film" de Ricardo Aronovitch, un opérateur célèbre (qui ne travaille plus beaucoup), ardent défenseur des spotmètres pentax -et plus encore de l'ancien à aiguille, qu'il trouve plus précis, mais l'exeple qu'il donne c'est sur des sujets qui font jouer l'inertie de l'aiguille, comme des écrans; et qui explique une sorte de zone système adapté au cinéma, où en gros on décide du diaph, puis d'où on place ses zones sur la couronne, et ensuite on éclaire en conséquence!!! C'est assez personnel (ça vient de sortir, mais je ne sais pas quand il l'a écrit), mais bougrement intéressant. Il parle toujours du "visage caucasien" à 33% comme référence...
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