Auteur: Nico
Date: 26-09-2003 19:40
Réponse de Nico (et pas Chris, cf mon post précédent) à Jean-Louis Salvignol:
Hmm… Je ne suis pas si sûr de ce que vous avancez; les coûts de production pour le grand-public ou le professionnel ne doivent pas être ce qui coûte le plus à Kodak. Il reste le côté commercial (que je ne saurais pas évaluer, et qui inclut tout ce qui ne touche pas directement à l'activité d'émulsionneur (si ce terme était encore d'actualité…): stratégies commerciales, publicitaires, etc.) et bien sûr la recherche et le développement, mais là, vu ce que coûte la recherche et le développement en grand-public, avec la cadence des changements et la concurrence qui existe dans ce domaine, je pense que les gains du grand-public couvrent les frais du secteur grand-public, et les gains du secteur professionnel couvrent les coûts de ce secteur.
Je crois que si les deux branches sont si clairement séparées, c'est que beaucoup de choses diffèrent: rythme de travail, profondeur des investissements, rapidité du retour, etc.
D'où ce que je pense, à savoir que cette annonce, si intéressante soit-elle, ne signifie pas directement une mise en danger des produits professionnels.
Une autre remarque: quand on additionne le volume de films Kodak professionnels vendus (en particulier en 120, que ce soit en E6, en C41 ou en noir et blanc), le volume des chimies vendues (tout procédé mis à part le cibachrome), les gains liés au label Q-Lab, les ventes de papier RA4, il y a de quoi se dire que Kodak tient une belle part du fromage dans ses mains, loin devant Agfa ou Fuji. Ce n'est pas vraiment le cas dans le monde du grand-public, où les minilabs fonctionnent très bien sans Kodak, où le public n'achète pas plus Kodak qu'autre chose, où les habitudes sont beaucoup plus volatiles, etc.
Donc, comme dit Sameh, pas de quoi s'effrayer, même s'il y a de quoi s'intéresser.
N
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