Auteur: Henri Gaud
Date: 24-09-2003 19:25
Bonjour,
Pour l'inquisition, on va arrêter là, cela ressemble à un gag, si les uns et les autres mélangent les époques d'analyse, on ne peut s'en sortir. Et juste une petite remarque, quand je vous dis qu'il y a progrès c'est un jugement relatif, mais il est évident que je ne suis pas du tout pro inquisiteur dans l'absolu, d'autant plus que ce propos m'était adressé. Je ne suis pas révisionniste, si cela peut rassurer certain, mais il est nécessaire de lire ce que je dis dans le détail et ne pas déduire que je pourrai faire l'apologie d'un système contestable qui a remplacé une anarchie encore plus contestable, et c'est transformé ensuite en une caricature.
Sujet intermédiaire, vous êtes entrain d'instruire un procès à mon endroit, en (selon vos critères) m'insultant de la façon la plus grave (me traitant d'inquisiteur), sans qu'il soit possible d'imaginer que vous plaisantez (en êtes vous capable), refusant l'idée que je puisse avoir un avis différent du vôtre sans que vous ne donniez des arguments sérieux à part le sempiternel, mon voisin le fait, moi aussi et çà marche.
Pour le calcul du temps de pose, je reviens sur qq points.
Préambule : j'ai besoin, et c'est à vous entendre très personnel, d'informations précises, de bien analyser le sujet et ensuite je rapproche mon analyse sensitométrique du sujet avec celle du film en pondérant avec ma vision du sujet croisée de mon expérience et imprègné du style à donner.
Donc des valeurs objectives et des valeurs subjectives, mais mes valeurs objectives doivent aller le plus loin possible.
Pour Laurent,
Je n'ai rien contre la règle des F/16, qui marche bien dans beaucoup de cas, mais ce n'est pas pour moi, je veux savoir ou seront placées mes valeurs.
Pour Nicolas,
Mes cas ne sont pas très particulier et pas plus stupide qu'une charte de gris à 18% ou une gamme de couleur Kodak, je peux vous en citer beaucoup d'autres, pratiquement tous les cas.
<" ce qui compte, c’est la restitution d’un ensemble, sa matière, ses contrastes, sa <couleur, mais pas sa densité mais la hiérarchie des densités"
<Il me semble que la hérarchie des densités fait partie du sujet éclairé, avec un film <diapo donné vous ne la maîtrisez pas. Je crois qu'on ne se comprend pas sur ce point.
Je comprends peut-être ce que vous ne comprenez pas, mais comprenez moi bien, je vais essayer de formuler autrement : pour vous, vous êtes capable de reproduire densité du sujet densité pour densité sur le film ? si c'est cela nous ne sommes pas d'accord, ce qui compte, ce n'est pas la valeur mais la hiérarchie de ces valeurs pour rendre reproductible ce qui ne l'est pas. (si on sort un sujet très clair à sa vrai valeur il est trop et inversement pour un sujet très dense).
Pour mes cas particulier, type peinture murales ou autre, le spotmètre me permet d'apréander des sujets inconnus avec des valeurs chiffrées et de les placer là ou cela me semble juste sur le film.
Pour le mur de brique sous un ciel couvert, c'est un sujet qui ne met aucun système en défaut pour une double raison, la règle des F/16 fonctionne très bien pour ce cas, je prends 2 valeurs extrèmes calcul de moyenne et pondération +- 1/2 (voir plus) si je veux clair ou dense et de toute façon ce sujet à faible contraste rentre dans l'ekta sans problème et permet une latitude de pose, ce n'est donc pas un bon exemple.
Pour Thierry,
Le cinéma utilise les méthodes qui sont les siennes, avec peu d'éclairages complètement naturel, des moyen très différents, du film négatif couleur, et aussi du spotmètre ou de l'incidence en amont pour règler le plateau et une fois que tout est calé une ultime mesure incidente pour avoir le diaf.
Nous ne pouvons travailler ainsi. Et d'autre part le registre d'éclairement pour un photographe est beaucoup plus vaste (mes poses pour 100 iso, vont de 1/4000 à F/2 à 20 mn à F/16). Le cinéma est un autre monde tout-à-fait respectable bien sûr, mais autre.
<le sujet reçoit une lumière incidente, nous mesurons de même
Si c'était vrai pourquoi pas et que faites vous des lumières transmises d'une part et ce n'est pas le sujet qui est photosensible d'autre part.
Pour Luc,
Votre appréciation est libre bien sûr, mais avouez, qu'il difficile de comprendre que l'on photographie un sujet, c'est à dire que l'on s'intéresse au sujet sans rechercher la moindre information sujet.
C'est paradoxal, et pourquoi ne pas le dire.
Pour finir,
Je pense et je ne suis pas le seul, que la sensitométrie est la seule science photographique et qu'elle n'est pratiquable en PdV, qu'avec un spotmètre, on peut avoir besoin de mesure incidente pour règler 2 -3 choses (contraste éclairage par exemple), mais le spotmètre est primordial pour comprendre, mais la volonté de comprendre n'est pas obligatoire.
HG
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