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 mesure de lumiere incidente
Auteur: valade 
Date:   18-09-2003 22:50

que je débute dans la mesure de la lumiere avec cellule separée pour ressusciter
un vieux Rollei biobjectif tessar 75
que je me suis planté sur une prise de vue :
il s'agissait d'une façade de maison à ton clairs, exposée au soleil couchant
l'appareil etait situé pres d'une haie sombre, dos au soleil
je me suis place pres de la façade mis la calotte de mesure incidente, orienté la cellule vers l'appareil

resultat : surexposition de la façade (environ un diaph) et du ciel alors que l'herbe est
juste

aurais je du corriger l'indication de la cellule parce que le sujet etait clair (comme je l'ai
lu et pas cru sur le bouquin de Bachelet - pas cru car pour moi une mesure incidente
est toujours juste) ?

est ce qu'en orientant la cellule vers l'appareil, la cellule a ete influencée par la zone d'ombre dans laquelle se trouvait ce dernier (soleil couchant n'eclairant que le sujet) ?

Merci

ps quel plaisir de refaire marcher ce bijou de mecanique qu'est le rollei et quelle belle
optique


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   18-09-2003 23:14

Bonjour,

Une chose, oubliez la lumière incidente, tout ira mieux.

A bientôt

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Luc Régnier 
Date:   19-09-2003 05:03

Bonjour,
Je ne fais que de la mesure incidente et je m'en tire pas mal . Tout d'abord , elle n'est pas toujours juste, en fonction des situations, mais dans votre cas, c'est elle la mieux adaptée . Mur clair réfléchissant, lumière qui trompe les mesures réfléchies . Donc,ce n'est pas normal. Faire des essais et bien connaître son matériel .
LR


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: GUINARD 
Date:   19-09-2003 07:50

Votre procédure de mesure est bonne: en lumière incidente on mesure la lumière qui tombe sur le sujet.
si vous pouvez utiliser un spotmètre ou un cellule de reflex en mesure réléchie , vous pouvez vérifier:
il faut une charte gris neutre, que vous mettez à un endroit avec le m^me éclaireùment que le sujet, et vous visez dessus. cela vous permettre de vérifier si votre posem^tre à mesure incidente est toujours bien étalonné.
Vous remarquerez qu'en changeant l'inclinaison de la charte gris neutre , la mesure change. C'est normal; la mesure la plus exacte est lorsque la charte est légèrement de biais ( 30 % ) .

cela fonctione très bien.

Je croise tjs ces mesures avec mon spotmètre ( mesure en lumière réfléchie), avec les corrections qui s'imposent.
Rassurez vous , après quelques années , on fait cela très vite.
J 'expose mes Ekta ainsi quelles soient les conditions d 'éclairage.

bonnes mesures ... refléchies .


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Michel.Guigue 
Date:   19-09-2003 09:11

La façon de procéder décrite par valade est la bonne ; le résultat aurait du être correct comme le souligne Luc. Je mesure aussi en lumière incidente à 90%.

Un vieux Rollei, dites vous ! Peut-être les vitesses à revoir.

Cellule juste ? Sphère dans la même lumière que la façade ?

Autant de points importants pour un bon résultat.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   19-09-2003 09:39

D'une manière générale :

Je me méfie de la mesure incidente pour des sujets assez grands et situés assez loin.

En effet, la mesure orientée vers l'objectif peut être faussée par :
- l'ombre du photographe (mesurer bras tendu, éloigné de l'appareil),
- la position de la demi-sphère (entrée, sortie, partiellement sortie) si la sphère est rétractible,
- une orientation non parallèle aux deux plans (plan-film-plan du sujet)
- une application de décentrements et bascules après la mesure.
- un rapport hautes-basses lumières totalement différent de l'éclairage général ambiant.
(en effet, la mesure incidente, ne l'oublions pas, mesure en réalité la lumière reçue par la sphère et elle seule. Si le posemètre est bien orienté comme le sujet, tant mieux. Sinon, il y aura des erreurs.

Lorsque les sujets sont très contrastés, je préfère commencer par une série de mesures réfléchies en spot (basses lumières puis lumière "générale" puis hautes lumières).
Après seulement je vérifié si une mesure incidente correspond. Certes, tout cela prend du temps, mais comme je ne brackette pas, je ne fais pas de Pola de contrôle, et la photo que je prends ne sera jamais la même si je la refais, cela vaut la peine.

Dans le cas particulier décrit par monsieur Valade, (décalage dans un seul sens et seulement pour certaines zones claires), je commencerais par regarder l'obturateur d'un oeil soupçonneux...

JLL


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: E. Bigler 
Date:   19-09-2003 09:58

Bienvenue à G. Valade dans le club du Rollei bi-objectif et de la lumière incidente sans complexe. D'accord avec Michel Guigue et d'accord pour embêter un peu Henri Gaud ;-);-) J'ai eu le même problème que G. Valade avec un synchro compur qui nécessitait de repasser chez le réparateur, pour l'opération décennale d'ajustement, nettoyage et lubrification du mécanisme. Vitesses plus lentes -> surex. Pas de souci.

Pour la mesure incidente : chez Gossen semblent avoir un bon succès avec la petite Digisix, du moins si j'en juge par les commentaires élogieux des amateurs de Rolleiflex qui ne jurent plus que par cette petite cellule... sa règle à calculs à l'ancienne et sa calotte de mesure incidente ("À bas ces calottes-là", nous dit en substance Henri G., qui sait de quoi il parle ;-);-))

Sinon, à supposer que les vitesses soient correctes, il n'y a, a priori, rien de très choquant à avoir une surex des parties blanches. La carte à 18% de matière grise vous aurait sans doute donné la même valeur que la lumière incidente si vous étiez en soleil pas trop voilé. Une analyse fine au spotmètre vous aurait prévenu qu'il fallait fermer le diaph pour avoir du détail dans les hautes lumières du sujet, mais en sacrifiant un peu l'herbe. Et là je pense que je rejoins évidement les tenants du spotmètre, qui bien sûr ont raison.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   19-09-2003 12:11

La mesure incidente, ce n'est pas seulement lire le résultat de la cellule en orientant la boule vers le point de vue, elle permet aussi de mesurer les contrastes de lumière (et non du sujet éclairé), soleil, ombre, on peut mesurer à l'ombre en décidant de la sous-exposer, enfin dans les cas difficiles, comme au spotmètre plusieurs mesures et de la réflexion s'imposent.
La digisix, à mon avis c'est génial pour le pola car il y a un thermomètre et une minuterie.
Sinon la lecture directe me semble plus aappropriée pour la mesure incidente, et il me paraît très important de pouvoir orienter la "sphère d'intégration" .


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   19-09-2003 12:41

Bonjour,

L'incidence tout un poème, qq uns s'acharnent (les calotins) et nous font sourire et même rire de bon choeur.

Mais il est une philosophie étrange, c'est de vouloir utiliser des appareils précis pour photographier des sujets précis et pour cela ce contenter de mesure qui ne prennent jamais le sujet en considération de façon objective, mais plutôt du genre c'est clair c'est foncé, je le sens clair, je le sens foncé.

La démarche qui consiste a avoir dans le cheminement de l'obtention d'un résultat une démarche objective calculé sauf sur un point primordial et somme toute simple, laisse rêveur.

Et j'entends le refrain des calotins : çà marche, çà marche, çà va marcher, çà pourrait marcher ......., quelle conviction, vous allez fonder une secte, là au moins on sort de l'objectif.

Les shadoks ne faisait pas mieux, et nous ont fait rire, beaucoup rire.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   19-09-2003 14:27

Je n'attendais pas l'Inquisition Espagnole!
(à Henri Gaud:)
Il me semble qu'en matière de sectarisme et de dogme, vous faîtes autorité en effet. Votre seule faute, et très vénielle, est d'omettre la majuscule lorsque vous écrivez "Nous". Sans doute un excès de modestie.
Moi je pensais qu'un forum de discussion ça n'était pas fait que pour rabacher "Vous avez tort, j'ai raison" (dans l'ordre).
Une petite vanne de temps en temps c'est rigolo, (les shadoks aussi!) quand ça tourne à l'hostilité, aux "canons " ou "fusils" je ne sais plus comment vous disiez, ça devient désagréable.
La discussion, même avec humour, n'exclue pas la courtoisie, n'est-ce pas?

Quant à votre démonstration, je ne comprends pas bien: un spotmètre comme une cellule demandent une interprétation des résultats donnés, la différence consiste en la teneur de ces données. Nous étions même d'accord, il me semble, sur un autre fil, pour dire que c'était l'interprétation de ces données qui était primordiale?
Il y a donc dans les deux cas du subjectif, sinon autant avoir un automatique.

Vous avez une méthode, vous êtes persuadé qu'elle est la meilleure, c'est normal, puisque c'est celle que vous avez choisi (et personnellement je ne suis pas loin de penser comme vous). Mais il y a une nuance entre vouloir convaincre les autres et répéter qu'ils écrivent des conneries, ça s'appelle le respect de l'opinion d'autrui. Et, en effet, pour certains, ça devient une question de religion, mais là on sort du sujet.

J'espère que les autres lecteurs me pardonneront ce "sermon" un peu emporté...


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: bim 
Date:   19-09-2003 14:40

Si Henri Gaud était aimable, ce ne serait plus Henri Gaud, et on y perdrait doublement. Par les infos qu'on n'aurait plus, et par l'ambiance du forum qui ronronnerait.

On s'adapte bien à ses pellicules, à ses révélateurs et à ses papiers, pourquoi pas à Mr Gaud?


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   19-09-2003 14:56

Sans pour autant ronronner, on est pas tenu d'aboyer comme ça. Mon papier kentona s'est voilé, mais il ne me traite pas de calotin.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   19-09-2003 15:05

Bonjour,

Juste un petit cours de logique pour Nicolas, pour interpréter il faut des informations et votre méthode (si l'on peut parler de méthode) nie les informations du sujet, vous interpretez oui, bien sur mais quoi.

J'aime et j'attends le développement du raisonnement : j'interprète sans information ni résultat pour aboutir a un résultat préci : le calcul du temps de pose.

Autre réponse, même si le ZS est incomplet, c'est un système du raisonnement et non de la recette, et en ce sens il me semble exemplaire et pédagogique, imaginez-vous un instant ZS incidence ???

De plus quand on a une petite recette qui fonctionne, mais qui nous prive de toute logique et qui ne fonctionne que dans qq cas, et bien on ne la met pas en avant comme si c'était la nouvelle philosophie des lumières.

A votre disposition pour d'autres arguments.

Ce qui me motive c'est d'agir en connaissance de cause par un raisonnement logique et non pas de "croire" en système.

Quand à votre jugement de valeur sur l'inquisition, sachez qu'il est qq peu dépassé, l'inquisition en son temps est un progrès, mais vous ne saurez l'entendre (je peux vous l'expliquer, sur un autre fil).

Bonne journée.

Salutation à Bim, qui sait lire entre les lignes.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   19-09-2003 18:12

Henri, cessez de vous croire habilité à donner des cours.

La cellule ne donne pas d'information sur le sujet, parce qu'elle mesure la lumière indépendamment. On ne peut pas faire du ZS avec, mais on peut quand même calculer le temps de pose. Je suppose que vous baladez votre gris à 18% partout pour comparer les réflexions des sujets indépendamment de la lumière? Ou vous connaissez parfaitement les coefficients?
Moi qui aime utiliser le spotmètre, je comprends très bien qu'on préfère ne mesurer que la lumière, parce qu'on craint de se tromper sur la réflexion du sujet, parce qu'on veut qu'elle soit rendue telle qu'elle, ou parce qu'on n'a pas le temps, parce qu'on ne peut pas moduler le contraste au développement, et plein d'autres raisons que chaque utilisateur trouvera.
Il est vrai aussi que pour des reflets, des transparences, des images de nuit, j'aurais bien du mal à me passer du spotmètre.


De plus
- je ne mets pas spécialement en avant cette méthode, je vous ai même dit à plusieurs reprises que je préférais le spotmètre; mais j'affirme que correctement utilisée elle est valable, en tout cas qu'on peut la choisir sans être béotien, dépassé, ou l'un de vos adjectifs.
- Les cellules n'ont rien de nouveau, elles existaient bien avant les spotmètres, du moins ceux utilisables "sur le terrain" (j'exclue par là les systèmes à coin de Goldberg). Où est la "nouvelle philosophie"?
- Vous me reprochez donc deux propos que je n'ai pas tenus.

- L'"inquisition espagnole" était un clin d'oeil aux Monty Python, presque aussi drôles que les shadoks; mais si vous pouvez me montrer que l'inquisition a été quelque chose de généreux, tolérant, et de vachement bien, là vous m'apprendrez quelque chose.

Ne pouvez-vous discuter en dehors du conflit? Ou sur un ton moins hautain? C'est dommage, parce que visiblement vous en connaissez un rayon, et vous ne manquez pas par ailleurs de générosité.
Mais j'ai du mal à lire entre les lignes quand elles sont de cette teneur et me sont adressées.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   19-09-2003 18:40

Bonjour,

Nicolas,

Il faut le dire tout net, la mesure incidence peut-être utilisé mais elle n'est vraiment pas à conseiller c'est simplement ce que j'essai de dire et j'ai qq arguments techniques, c'est tout.

Je relève, que personne n'a d'arguments techniques pour soutenir l'incidence, a part çà marche pas mal, je m'en sors, çà existe depuis longtemps etc etc.

Si qq de novice vient chercher une info sur ce forum, c'est certainement pas pour qu'on lui donne des solutions ésothériques ou la recette prend le pas sur le raisonnement.

Pour ce qui est de la méthode que j'utilise, il s'agit en MF et GF, du spotmètre et d'une bonne habitude de mes sujets.

Pour conclure sur la partie technique, le gris a 18% ne me serait d'aucune utilité pour le calcul de la pose, il ne correspond pas a mes sujets statistiques.

Vous qui me reprochez de vouloir faire un cours, cela ne vous dérange pas un instant de me faire la morale, et de me dire ce que dois faire et qui je dois être.

La remarque sur les "calotins" était une allusion à la plaisanterie d'Emmanuel trois lignes plus haut.

Pour l'inquisition, c'est un progres relatif il est vrai, mais qui compte :
Avant l'inquisition, un groupe de fanatique malade faisant la chasse aux "sorcières" et trouvant sa proie, cherche a connaitre la cupabilité de leur proie en la mettant dans un sac et en jetant le sac dans un lac, si la proie est noyée, c'est un signe d'innocence, l'ame est sauve, la proie est morte, si la proie, c'est pas noyée, c'est un signe, elle est coupable et meurs brulé vive.
Avec l'inquisition, les mêmes chasseurs de sorcière, l'amène devant le tribunal de l'inquisition ou les deux parties sont représentées et un jugement a lieu (pas toujours équitable) c'est le début d'une cetaine forme de justice donc un progrès.

Ce n'est pas l'objet de mes recherches c'est juste de notoriété publique, l'inquisition marque le retours des tribunaux et de la jurisprudence.

Pour conclure, j'espère vous avoir distrait et détourné de tous les qualificatifs que vous m'attribuez.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Marie Solichon (195.78.6.---)
Date:   19-09-2003 18:50

Utilisateur forcené de la mesure incidente, je dois bien reconnaître que cela fonctionne mal si le sujet comporte des zones importantes trés claires ou trés sombres. Dans ces cas, il est sage d'effectuer une mesure réfléchie et d'interpréter (par exemple +2 diaph pour la neige, +1 pour votre mur clair, -1 pour de la végétation, -2 pour une roche sombre). En fait, il est fort probable que mon utilisation trés majoritaire de la mesure incidente fonctionne bien parceque mes sujets habituels s'y prêtent bien.
Jean-Marie


 
 Re: mesure de lumiere incidente, une méthode qui ne devrait pas marcher...
Auteur: E. Bigler 
Date:   19-09-2003 19:26

mon utilisation très majoritaire de la mesure incidente fonctionne bien parce que mes sujets habituels s'y prêtent bien

Ah Jean-Marie, vous parlez d'or, je me reconnais tout à fait dans votre approche et vous apportez un peu de modération dans ce grand débat qui, avouons le, ne manque pas de panache. J'ajouterais même, quitte à braver l'Inquisiteur, que je vis dans l'hérésie gossennienne et sélénium-ienne depuis un quart de siècle avec mes appareils anciens... c'est en lisant les forums Internet du XXI-ième siècle que j'ai découvert qu'il pouvait être difficile d'exposer des diapositives avec des posemètre rustiques et des méthodes d'interprétation à la serpe. Du coup, je l'avoue, mes diapositives n'existent que dans mon imaginaire car elles ne devraient jamais avoir pu être exposées correctement, ou du moins le succès dans le choix de mes indices de lumination aurait dû être un peu comme la précision d'une pendule arrêtée « qui donne tout de même l'heure très exactement deux fois par jour » ou d'une prévision météo par les dictons traditionnels qui se trompent une fois sur deux « mais après tout, une fois sur deux c'est mieux que d'avoir faux à chaque fois » ;-);-)


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Joel Pinson 
Date:   19-09-2003 20:21

Modération dans cet éternel débat (...) ? c'est effectivement assez rare! donc bravo Jean-Marie. Je tenterais bien quelque chose dans le même sens: ce que dit Henri Gaud (je crois) est simplement que la mesure réfléchie est une méthode qui tient compte du sujet et dont on peut expliquer la démarche, alors que la mesure réfléchie, qui comme l'indique Jean-Marie fonctionne trés bien lorsque le sujet s'y prête, nécessite des corrections lorsque le sujet est plus complexe d'un point de vue contraste; corrections qui peuvent bien sûr s'avérer justes mais qui sont plus dictées par l'expérience que par une réelle interprétation du sujet; donc, la mesure réfléchie est moins
"recommandable" d'un pur point de vue pédagogique, parce que ne reposant pas sur une approche systématique et répétitive. Enfin, c'est ce que j'en retiens personnellement. Pas de quoi s'énerver, non?


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: valade 
Date:   19-09-2003 20:38

ah je subodorais que ce sujet engendrerait des reponses passionnées et je m'en
rejouis
le point important pour moi c'est de comprendre pourquoi une mesure incidente
correctement realisée peut ne pas donner une reference absolue et devrait etre interprété selon la luminance du sujet ?
je pensai que cette interpretation etait le fait de la mesure reflechie (faiblesse propre à cette mesure qui devient qualité en mesure spot)

merci


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   19-09-2003 20:38

Henri vous dites vous-même bien connaître vos sujets. Pour un novice, le spotmètre c'est au début beaucoup de plantages, le temps d'apprendre un peu à reconnaître les sujets. Par contre c'est très intéressant et instructif. Mais plus long, au moins au début.

Je mentionnais justement le gris neutre pour cet apprentissage, connaître le sujet indépendamment de la lumière qui l'éclaire. Personnellement je ne m'en sers pas, plutôt de ma peau en cas de doute, mais sa réflexion change avec le bronzage...

On dirait donc que la mesure réfléchie est une méthode plus précise, dans son aspect scientifique; mais la mesure incidente peut être aussi précise, dans une approche plus empirique. Avec les limites énoncées plus haut: forts contrastes (les sujets clairs en sous-ex la nuit par exemple, mais là encore, si on connaît le sujet on s'en tire), les reflets ou les transparences; les limites des spotmètres, ce sont les sujets dont les couleurs sont saturées, sauf, semblerait-il, pour le dernier minolta et le Zone VI...

Pour la morale, je ne vous dis pas qui vous devez être, mais de m'écrire avec un minimum de courtoisie (ça semble aller de soi, et ça m'ennuie autant de le rappeler, quoi que vous en pensiez, que vous de le lire), et de lire ce qui est écrit avant de le reprocher.

J'espère que vous conviendrez avec moi que depuis le dernier échange, on commence à discuter...

(Mais pour l'inquisition, là je ne vous suis pas, ça eût peut-être été un progrès -genre "avant on brûlait les sorcières ou on les noyait, maintenant, grâce à l'inquisition on les juge avant de les brûler ou les noyer"- mais ça l'est plus!) ;-)


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   19-09-2003 20:53

Personnellement -pour répondre aux autres je trouve au contraire que la mesure réfléchie est plus complexe, parce que si vous vous plantez dans votre lecture du sujet, vous plantez l'exposition. Je citais la peau comme exemple, entre deux visages blancs, ou le même à deux saisons différentes, on peut avoir un écart de 2/3 je pense.

Pour Valade, voici je crois les limites de la mesure incidente:

- (en Zone Système notamment) , lorsque vous pouvez moduler la dynamique de votre image, le spotmètre donne les maxima: le noir à l'ombre et le blanc au soleil, pour simplifier. (Notons que si on connait bien son sujet, rien n'empêche avec une cellule d''ajouter l'écart de réflexion du sujet au diaph lu, genre -2,5 à la lecture dans l'ombre, mais c'est plus compliqué, moins précis, donc un peu dommage).

- lorsque vous avez des reflets ou des transparences, seule la mesure réfléchie donne une indication (surtout si en plus on polarise -on mesurera alors au travers du pola)

- à l'inverse de mon exemple sur le ZS, lorsque (le problème se pose surtout la nuit) l'on veut par exemple poser un sujet clair dans l'ombre, encore lisible mais sombre. Là encore c'est possible avec une cellule, mais ça impose la même gymnastique que pour les maxima.

A part ces cas-là, qui ne sont pas rien, la cellule c'est fiable et rapide, plus rapide que le spotmètre -pour moi. On peut aussi apprendre à masquer plus ou moins le soleil direct sur la "lumisphère", mais ça, comme dit Henri Gaud, c'est une recette, à chacun sa soupe.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   19-09-2003 23:48

Bonjour,

Plutôt pour Nicolas,

Le début d'un mauvais jugement c'est un progrès par rapport à un assassinat, il suffit de connaitre un peu l'histoire pour le comprendre.

Pour le jugement que vous me portez, je ne vois en aucune manière j'ai pu vous offenser, je dis simplement ce que je pense par rapport à des méthodes et si vous êtes sur le chemin et bien posez-vous la question, pourquoi me trouvè-je-là ?
Si vous trouvez un terme discourtois vis-à-vis d'une personne, je n'y crois pas, vis à vis d'une méthode, bien sûr et je peux faire bien pire.

Les seules methodes dignent d'intérêt sont celles qui privilégie, la logique, le raisonnement, l'analyse des données et le sérieux du recueillement des données.

Le reste se rapproche du discours de gourou et je donnerai mon avis contre ces points de vue, dès qu'il se manifeste, je n'ai pas d'autre crédo.

Pour votre raisonnement, il y a qq confusions, la mesure spot type flasmètre VI est sans problème et même avec un spotmètre classique cela marche très bien, vous devez être sous influence pour trouver des HL ou des Ombres très colorées qui puisse perturber un spotmètre, ce sont des trucs de labo, mais dans la vraie vie en avez-vous croisé.

Pour l'utilisation de la méthode "Analyse du couple sujet-éclairement" le spotmètre semble le seul outil possible, et une bonne partie des voyageur de ce site utilise cette méthode (comprise et mise en pratique rapidement pour certains, boosté par un éclair de lucidité), d'autre ne l'utilise pas en connaissance de cause avec un snobisme confirmé, du type je sais que j'ai tord, mais cette méthode me plait.

Mon militantisme est simple, il est important de comprendre, les petites recettes, je les repousse le plus loin possible, il y a mieux à faire. Pour les recettes, j'en ai déjà trop entendu, ce n'est pas ma démarche, ma vie n'est pas réduite à une suite de petites recettes, nous valons bien autre chose.

Je ne chercherai pas à défendre des chiffres, qui ont pour moi peu d'importance, mais le principe : comprendre.
Et pour comprendre il faut des informations.

Cela dit vous n'êtes pas obligé de comprendre et je l'admets très bien.

Avec sans doute une multitude de fautes d'orthographe je vous souhaite bonne nuit.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   20-09-2003 03:15

On fait de la photo ou de la philo ?
J'avais donné mon sentiment sur la question de monsieur Valade plus haut.

Néanmoins, je crois bon d'ajouter un élément qui me parait capital :

L'important n'est pas le mode de mesure, incidente ou réfléchie, ou encore le type d'appareil de mesure, spotmètre, cellule à main ou intégrée.

Non, l'important c'est la lecture du sujet.

Ce qu'Ansel Adams appelait la prévisualisation.
Je vois un paysage, mes voisins voient le même. Et nous pourrions tous décrire le même paysage. Mais moi j'y vois un cliché, et mes voisins n'y verront jamais le même.

Commencer par réfléchir sur cela, c'est avoir fait la moitié de la mesure.

Sekonic-fu-cius.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   20-09-2003 09:06

Bonjour,

Jean-Louis,

C'est déjà tout réfléchi, et seule la mesure spot par réflexion, permet de transmettre le fruit de notre réflexion et de celle du sujet, tout d'abord avec élégance, en connaissance de cause et avec une restitution matrisé.

Bonne matinée

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Simon CLEMENT 
Date:   20-09-2003 11:19

Bonjour,

J'ai du expliquer à un ami, né avec la mesure TTL, ce qu'était la détermination du temps de pose. Voila ce que je lui ai dit en préambule:" Imagine que, par un concours de circonstances sur lequel il n'y a pas lieu de s'apesantir, tu te trouve à poil dans la campagne et que tu vois arriver une de tes connaissances que tu ne souhaite pas rencontrer. A proximité se trouve une planche derrière laquelle tu songe à te dissimuler. Inévitablement tu vas devoir t'interroger sur la longueur de la planche. Vois tu bien le dilemne si la planche est trop courte? ". Après avoir écouté mes explications, dont je vous fait grâce, il m'a dit, "La prochaine fois j'emporte un mètre".


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Michel.Guigue 
Date:   20-09-2003 11:51

Concours de circonstance aidant, le mètre est gradué en pouces !


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   20-09-2003 11:54

Capillotracté, l'exemple, monsieur Clément...

Là je suis complètement largué...

JLL


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: valade 
Date:   20-09-2003 13:39

exact la reponse que je cherchais sur les erreurs en mesure incidente m'est principalement donne par Jean Louis Liech
j'ai beaucoup appris merci à tous
je vais "travailler" la mesure spot et appliquer le systeme YOB pour la diapo
prochainement j'envisage de poser une question concernant l'utilisation raisonnée de la calotte.

gerard valade


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Simon CLEMENT 
Date:   20-09-2003 13:59

Jean-Louis, normal que vous soyez largué, à vous j'aurais fait ça à la Minor White avec 50 rouleaux de tests.Mais à lui? En fait de zone il n'en connait que deux, toutes deux noires, la tout court et l'industrielle. Et puis, il ne cause pas l'anglais, lui.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   23-09-2003 13:01

Bien sûr, Jean-Louis, l'important c'est le sujet. De là l'aspect un peu dérisoire de cette querelle; mais bon, nous sommes là pour discuter d'exposition.

Justement, il y a deux manières d'exposer un sujet:

- La cellule mesure la lumière indépendamment de lui. Il manque une info sur la réflexion du sujet, mais si celui-ci est simple (lumière simple, sujet simple) on n'en a pas besoin. Les sujets ne sont pas toujours simples, alors on "prévisualise", anticipe, et quelquefois ça n'est vraiment pas facile.

- le spotmètre mesure le couple lumière/sujet. Il manque tout de même, et j'aimerais avoir la réaction d'Henri là-dessus, des infos qui permettent de comprendre de quoi est constitué ce couple; une cellule pour mesurer la lumière seule, ou une référence (un gris moyen, votre peau,... ) pour comparer et analyser la réflexion du sujet. Sans quoi on peut très facilement se planter, en croyant que le sujet est plus sombre et plus éclairé, ou plus clair et moins éclairé, etc...

Je ne vois pas bien comment on peut se passer d'une référence pour exposer en lumière réfléchie, à moins d'analyser le sujet au pifomètre, sachant que celui-ci peut-être très précis s'il est bien étalonné et dans l'oeil d'un photographe expérimenté (en général, c'est comme ça que j'opère, avec plus ou moins de bonheur, et une cellule en cas de doute). Mais ça n'est pas un instrument scientifique, il me semble.

Les problèmes de couleur au spotmètre, c'est plus sur la verdure que ça m'inquiète, notamment.

Enfin, pour Henri, et avec autant d'entêtement que lui:
L'inquisition a sans doute apporté de nombreux progrès dans le domaine de la torture, de là à écrire et réécrire aujourd'hui qu'elle a constitué un progrès historique, c'est montrer autant de mauvaise foi que de dire que vous m'avez écrit de façon respectueuse et courtoise au début de ce fil.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Marie Solichon 
Date:   23-09-2003 14:02

Depuis que je m'essaie à comparer la mesure incidente à la mesure réfléchie sur mes sujets habituels je dois faire face à pas mal de surprises: la verdure, en effet, est souvent à -1 1/2 ou -2 Il et même les jaunes sont souvent à -1. En fait je reste encore à trouver des sujets qui réfléchissent plus que la moyenne (sauf les reflets dans l'eau et la neige). Henri aurait-il un commentaire (clair de préférence, sans jeu de mots)?
Jean-Marie


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   23-09-2003 14:18

Jean-Marie, c'est bizarre ces résultats! Vous avez comparé la cellule et le spotmètre sur un gris neutre? (Entre ma sekonic et mon pentax, il y a bien 1/2 diaph d'écart en général, ils ne sont pas étalonnés pareil, le pentax fait exposer plus).
Sur une charte de gris/couleurs, le jaune est largement à +1 je crois me souvenir (et en vidéo, celui de la mire de barres est calé à 75% je crois, avec le noir à 0 et le blanc à 100%)
Peut-être sont-ce les problèmes de sensibilité spectrale dont nous parlions dans un autre fil...


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Marie Solichon 
Date:   23-09-2003 17:27

Pas du tout, je compare une mesure incidente (censée correspondre à une réfléchie sur un gris neutre) à une mesure réfléchie sur de la végétation verte ou jaune. Et, effectivement, ce jaune est à -1 diaph au lieu d'être à + qqchose.
Jean-Marie


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   23-09-2003 19:12

Bonjour,

A Nicolas,

Au sujet de l'inquisition qq remarques, tout cela n'est pas grave, mais tout de même :

- C'est vous qui avez introduit le terme à mon endroit
- Et je vous réponds pour minimiser votre propos qu'en son temps l'inquisition est un progrès.
- Je vous explique pourquoi l'inquisition est un progrès
- Vous ne comprenez pas, mélangeant sans doute La Question et l'Inquisition.

J'en déduis que vous ne voulez pas comprendre, et mélanger l'Inquisition et la torture, c'est imaginer que les militaires sont tous des tortionnaires et que comme en 68 CRS=SS, cela me semble un peu dépassé et de plus il n'y a plus d'inquisiteurs pour se défendre et le Cinéma en quête de sensation leur a brossé un tableau qui a su vous convaincre.

Mais revenons à notre sujet, la méthode qui permet de calculer le temps de pose.

Il en existe plusieurs, mais je tiens à défendre l'une d'entre elles, que je trouve adapté au travail en grand format, mais rassurez vous je travaille de façon différente au labo et en petit format sur un banc de repro, et en photo aérienne, je vous épargne le reste.

Je vous cite :

<le spotmètre mesure le couple lumière/sujet. Il manque tout de même, et j'aimerais <avoir la réaction d'Henri là-dessus, des infos qui permettent de comprendre de quoi <est constitué ce couple; une cellule pour mesurer la lumière seule, ou une référence <(un gris moyen, votre peau,... ) pour comparer et analyser la réflexion du sujet. <Sans quoi on peut très facilement se planter, en croyant que le sujet est plus <sombre et plus éclairé, ou plus clair et moins éclairé, etc...

Se planter est toujours possible, c’est même le plus simple, le film reçoit la lumière réfléchie, je mesure de même, si je voulais connaître la réflectance (la densité) des sujets, j’utiliserai un densito par réflexion (il en existe à pile) comme au labo (luxmètre densitomètre). Dans le cas qui nous préoccupe la combinaison des infos cumulées est très suffisante, cela suffit bien au film.

<Je ne vois pas bien comment on peut se passer d'une référence pour exposer en <lumière réfléchie, à moins d'analyser le sujet au pifomètre, sachant que celui-ci <peut-être très précis s'il est bien étalonné et dans l’œil d'un photographe <expérimenté (en général, c'est comme ça que j'opère, avec plus ou moins de <bonheur, et une cellule en cas de doute). Mais ça n'est pas un instrument <scientifique, il me semble.

Les info que nous donnent les mesures du spotmètre sont suffisantes (ce n’est pas du pifomètre) mais une connaissance du sujet est nécessaire (il vous est simple de voir la nature du sujet et ce qui compte, c’est la restitution d’un ensemble, sa matière, ses contrastes, sa couleur, mais pas sa densité mais la hiérarchie des densités). Cette méthode est à déconseiller aux aveugles qui préfèreront la méthode par incidence. Le système de mesure et de calcul de temps de pose le plus Zéro défaut est celui du F5. Une mesure sur 1000 points en 3 couleur et un calculateur + une base de donnée de 10 000 cas de référence. Avec un bon spotmètre, on ne peut atteindre cette performance, mais le déchet est moins grand qu’avec une mesure incidence. Tous les cas traitables en incidence sont traitables au spotmètre, l’inverse n’est pas vrai. Exemple : reflets, transparences, source lumineuse primaire ou secondaire non connue (la lune échappe à cette règle, encore faut-il la connaître et s’en souvenir, sa luminance est connue, merci EB).

Pour les problèmes de couleur du sujet, les spotmètres modernes ont fait des progrès importants et les HL comme les ombres sont peu colorées.
Pour les verts, ou les rouges si vous en trouvez, ainsi que tous sujets très monochrome et saturé, les films ont du mal, les posemètres ont du mal, les photographes ont du mal, si vous voulez être très précis, il faut vous forger une expérience.

Si votre soif d’information est toujours intacte, vous êtes mûr pour le Flashmètre VI qui permet de comparer une suite de mesures au spotmètre avec la courbe de réponse du film et de croiser avec une ultime mesure incidente.

Si l’on est vraiment tatillon, le thermocolorimètre est très utile, la sensibilité du film variant avec la T°C, même sans correction, ensuite il reste à élaborer un calculateur de compensation de défaut de réciprocité et enfin « LA POSE » sera là.

Malgré toutes ces précautions et méthodes, le plantage est toujours possible, mais une méthode simple et permettant une réflexion sur le sujet et sur ce que l’on souhaite garder, me semble une bonne idée, facilement applicable.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: PdF 
Date:   24-09-2003 09:26

Bonjour à tous,

Pour ma part, quand je travaille en extérieur c'est quasi exclusivement pour exposer de l'inversible. Pas question donc de parler de zone-system, mais bien d'exposition ultra-précise. Le diagnostic est implacable: c'est bon ou c'est poubelle (sauf quand je peux réaliser un clip test ou un film d'essai, ce qui n'est pas possible dans tous les cas).

Personnellement, je ne travaille qu'en mesure de la lumière incidente. Je ne fais confiance à la lumière réfléchie que dans des cas-limites (contre-jour violent, luminance interne du sujet, sujet brillant, voire impossibilité de calcul d'un sujet inaccessible en calcul incident (essayez donc d'amener votre cellule à évaluer la lumière incidente sur la voûte d'une cathédrale gothique!)).

A défaut de me répéter: je préfère (de loin) la mesure incidente à la mesure réfléchie (tant pour des raisons de confort que de précision).

Ceci dit, à chacun sa méthode et sans exclusive, s'il vous plait.

Philippe de Formanoir


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   24-09-2003 10:33

Henri,

" ce qui compte, c’est la restitution d’un ensemble, sa matière, ses contrastes, sa couleur, mais pas sa densité mais la hiérarchie des densités"

En diapo vous faites comme ça aussi???


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   24-09-2003 12:03

Bonjour,

Nicolas,

Je ne fais que de la diapo, enfin oui de l'inversible couleur.

Bien sûr, qq exemple, le bleu de chartres est inreproductible à sa densité, la neige également, les peintures murales sont trop dense pour être restituées, quand au ambiance type brouillard, nuit, etc elles n'ont pas de densité mais des valeur hiérarchiques qu'il faut placer sur la courbe, d'ou l'intéret de savoir quoi placer et ou.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: thierry 
Date:   24-09-2003 13:18

Bonjour,

Henri, la quasi totalité des opérateurs de cinéma utilise une cellule de mesure incidente. J'utilise une mesure incidente pour élaborer mon éclairage et je vérifie au spotmètre, pendant les prises, la lumière que "prennent" les acteurs pendant leurs
déplacements si l'éclairage est critique, aussi bien en intérieur qu'en extérieur. Je fais des court métrages en S8 et 16 mm inversible et en video, j'en ai fait en 16 et 35 mm négatif où, contrairement à ce que l'on pourrait croire, la marge est plus importante. Le budget d'un film est un peu plus conséquent que n'importe quelle prise de vue photographique, toute professionelle qu'elle soit. Le dernier court que j'ai éclairé avait un budget de 38000 euros (mois de juillet dernier) aussi, nous n'avons pas vraiment droit à l'erreur. J'utilise également cette méthode (entre autre) pour mes prises de vues personnelles quel que soit le format. Vous dite "le film reçoit la lumière réfléchie, je mesure de même", nous pouvons dire (nous, les aveugles) le sujet reçoit une lumière incidente, nous mesurons de même. Vos propos concernant l'Inquisition tiennent du révisionnisme et n'ont rien à faire ici.

La mesure incidente demande une maîtrise qui s'acquiert avec l'expérience et des instruments parfaitements construits et totalement spécifiques, pas des hybrides. Il est hors de questions d'obtenir quelque résultat que ce soit (dans la durée) avec des instruments amateurs du style Gossen ou autre ne serait ce qu'à cause de la taille de la demie sphère. Bien sur, une méthode de mesure au spotmètre est très précise et quelques fois indispensable (vitraux par exemple) mais ce n'est pas la panacée. Je la conseillerais cependant au gens qui débute en prise de vue avec instrument de mesure séparé de l'appareil avec un bon ouvrage sur le zone système ou tout autre méthode d'analyse (YOB etc...) car elle permet de bien comprendre la façon dont les valeurs du sujet sont rendues sur le film (en inversible pour débuter évidement).

TMG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   24-09-2003 14:37

Henri, vous citez des exemples très particuliers, comme les vitraux (transparence), la neige (réflexion en partie spéculaire), sur ceux-là tout le monde est d'accord (je crois!) il n'y a que le spotmètre.
Pour les objets qui doivent être exposés spécialement (les peintures murales et vitraux dont vous parlez) je suppose que vous l'avez appris en essayant, enfin je ne vois pas comment le savoir avant et ne pas se planter la première fois, avec une cellule ou un spotmètre.

Inversement, comment exposez-vous à l'aide du seul spotmètre un sujet simple comme un mur de brique sous un ciel uniformément couvert? Si vous voulez vraiment exposer précisément, il vous faudra une référence ou une cellule. La même question se poserait pour un visage ou une salade (enfin, de la verdue quoi), ou même un mur de béton.

" ce qui compte, c’est la restitution d’un ensemble, sa matière, ses contrastes, sa couleur, mais pas sa densité mais la hiérarchie des densités"
Il me semble que la hérarchie des densités fait partie du sujet éclairé, avec un film diapo donné vous ne la maîtrisez pas. Je crois qu'on ne se comprend pas sur ce point.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Luc Audibert 
Date:   24-09-2003 15:50

"A la procédure accusatoire normale, pour les cas d'hérésie, il a substitué la procédure inquisitoire. La procédure inquisitoire est extraordinaire en cela qu'elle reconnaît et autorise l'arbitraire du juge. Tout les moyens sont bons pour extirper l'hérésie. La procédure est secrète, les noms des témoins ne sont pas divulgués, les accusés n'ont droit à aucune assistance, tout appel leur est refusé."

Pour un peu les proces staliniens passeraient pour equitables...

La photo meme a l'histoire ou l'inverse ?

En tout cas merci pour ce passionnant debat historico-lumineux,...mais visiblement nous sommes pas aux siecles des lumieres...incidentes ou pas ;-)))

Je m'inquiete un peu a vous lire car je viens de me mettre au MF, cette semaine, avec un GW670 et j'ai achete une cellule Sekonic 308. Avec la ferme intention de faire de la mesure incidente. Comme je n'ai pas encore developpe le premier film, je m'inquite, on m'aurrai trompe !

Les resultats peuvent etre affectes par la chaine de tolerance. Tolerance du film, 100 iso +/- x, tolerance de la cellule +/- y, tolerance de l'obturateur +/- z et aussi tolerance du diaphragme +/- w.

Ma cellule me donne un resultat au dixieme de diaph...

Alors sans appareils calibres regulierement, comment etre sur de la valeur absolue de l'exposition.

Bien sur je fais de la photo 24x36 depuis des annees et j'ai quelques notions lies a l'interpretation des reflection du sujet, et je pensai m'en affranchir avec la mesure incidente...j'attend les diapos pour juger.

Merci a tous

Luc


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   24-09-2003 16:07

Luc, c'est amusant, j'ai aussi un fuji 670 (tout neuf) et une 308 (d'occase pour 59€, et elle me rend de grands services par sa petite taille).

La 308 c'est quand même un peu juste, la boule est minucule et ne tourne pas; je l'aime bien en mesure réfléchie (dans certains cas particuliers, parce qu'on ne sait pas bien ce qu'on mesure...)

La mesure incidente "n'affranchit" pas non plus d'une lecture du sujet, sauf dans les cas simples.

Le plus important lors du passage à une cellule ou un spotmètre, alors qu'on avait un appareil "automatique" c'est l'approche, comme il a été dit plus haut différemment et par plusieurs personnes, la volonté d'appréciation personnelle du sujet et de la lumière.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: laurent 
Date:   24-09-2003 18:12

Bonjour,

Moi aussi j'ai un fuji (gsw 690 II) Je vais sans doute en faire bondir quelques un et avoir droit à l'inquisition (suis pas sur d'avoir tout suivi ;) )

Je suis parti 5 jours en rando dans les Alpes, sans ravitaillement, avec mon Fuji, et sans cellule, J'ai fait mes photos au PIFOMETRE, en fonction de l'heure et du ciel, et je suis surpris du peu de déchet que j'ai eut (en négatif...) La plupart des photos étaient bien exposées. Quand je n'était pas trop sûr, braqueting sur trois vues et le tour est joué.

D'habitude je fais mon expo avec mon boitier nikon, mais là, c'était vraiment trop lourd...

Et voila, je ne sais toujours pas après ce débat passioné de 40 messages comment faire pour exposer correctement mes photos :o

Bonne soirée à tous !


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   24-09-2003 19:25

Bonjour,

Pour l'inquisition, on va arrêter là, cela ressemble à un gag, si les uns et les autres mélangent les époques d'analyse, on ne peut s'en sortir. Et juste une petite remarque, quand je vous dis qu'il y a progrès c'est un jugement relatif, mais il est évident que je ne suis pas du tout pro inquisiteur dans l'absolu, d'autant plus que ce propos m'était adressé. Je ne suis pas révisionniste, si cela peut rassurer certain, mais il est nécessaire de lire ce que je dis dans le détail et ne pas déduire que je pourrai faire l'apologie d'un système contestable qui a remplacé une anarchie encore plus contestable, et c'est transformé ensuite en une caricature.

Sujet intermédiaire, vous êtes entrain d'instruire un procès à mon endroit, en (selon vos critères) m'insultant de la façon la plus grave (me traitant d'inquisiteur), sans qu'il soit possible d'imaginer que vous plaisantez (en êtes vous capable), refusant l'idée que je puisse avoir un avis différent du vôtre sans que vous ne donniez des arguments sérieux à part le sempiternel, mon voisin le fait, moi aussi et çà marche.

Pour le calcul du temps de pose, je reviens sur qq points.

Préambule : j'ai besoin, et c'est à vous entendre très personnel, d'informations précises, de bien analyser le sujet et ensuite je rapproche mon analyse sensitométrique du sujet avec celle du film en pondérant avec ma vision du sujet croisée de mon expérience et imprègné du style à donner.
Donc des valeurs objectives et des valeurs subjectives, mais mes valeurs objectives doivent aller le plus loin possible.

Pour Laurent,

Je n'ai rien contre la règle des F/16, qui marche bien dans beaucoup de cas, mais ce n'est pas pour moi, je veux savoir ou seront placées mes valeurs.

Pour Nicolas,

Mes cas ne sont pas très particulier et pas plus stupide qu'une charte de gris à 18% ou une gamme de couleur Kodak, je peux vous en citer beaucoup d'autres, pratiquement tous les cas.

<" ce qui compte, c’est la restitution d’un ensemble, sa matière, ses contrastes, sa <couleur, mais pas sa densité mais la hiérarchie des densités"
<Il me semble que la hérarchie des densités fait partie du sujet éclairé, avec un film <diapo donné vous ne la maîtrisez pas. Je crois qu'on ne se comprend pas sur ce point.

Je comprends peut-être ce que vous ne comprenez pas, mais comprenez moi bien, je vais essayer de formuler autrement : pour vous, vous êtes capable de reproduire densité du sujet densité pour densité sur le film ? si c'est cela nous ne sommes pas d'accord, ce qui compte, ce n'est pas la valeur mais la hiérarchie de ces valeurs pour rendre reproductible ce qui ne l'est pas. (si on sort un sujet très clair à sa vrai valeur il est trop et inversement pour un sujet très dense).

Pour mes cas particulier, type peinture murales ou autre, le spotmètre me permet d'apréander des sujets inconnus avec des valeurs chiffrées et de les placer là ou cela me semble juste sur le film.

Pour le mur de brique sous un ciel couvert, c'est un sujet qui ne met aucun système en défaut pour une double raison, la règle des F/16 fonctionne très bien pour ce cas, je prends 2 valeurs extrèmes calcul de moyenne et pondération +- 1/2 (voir plus) si je veux clair ou dense et de toute façon ce sujet à faible contraste rentre dans l'ekta sans problème et permet une latitude de pose, ce n'est donc pas un bon exemple.

Pour Thierry,

Le cinéma utilise les méthodes qui sont les siennes, avec peu d'éclairages complètement naturel, des moyen très différents, du film négatif couleur, et aussi du spotmètre ou de l'incidence en amont pour règler le plateau et une fois que tout est calé une ultime mesure incidente pour avoir le diaf.
Nous ne pouvons travailler ainsi. Et d'autre part le registre d'éclairement pour un photographe est beaucoup plus vaste (mes poses pour 100 iso, vont de 1/4000 à F/2 à 20 mn à F/16). Le cinéma est un autre monde tout-à-fait respectable bien sûr, mais autre.

<le sujet reçoit une lumière incidente, nous mesurons de même
Si c'était vrai pourquoi pas et que faites vous des lumières transmises d'une part et ce n'est pas le sujet qui est photosensible d'autre part.

Pour Luc,

Votre appréciation est libre bien sûr, mais avouez, qu'il difficile de comprendre que l'on photographie un sujet, c'est à dire que l'on s'intéresse au sujet sans rechercher la moindre information sujet.
C'est paradoxal, et pourquoi ne pas le dire.

Pour finir,

Je pense et je ne suis pas le seul, que la sensitométrie est la seule science photographique et qu'elle n'est pratiquable en PdV, qu'avec un spotmètre, on peut avoir besoin de mesure incidente pour règler 2 -3 choses (contraste éclairage par exemple), mais le spotmètre est primordial pour comprendre, mais la volonté de comprendre n'est pas obligatoire.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   25-09-2003 09:35

Henri, vous me parlez de sujet très clair ou très dense, qu'il faut rendre par des densités différentes, d'accord. Mais mon mur de briques, je le veux à la densité correspondante, c'est à dire bien posé. Dites-moi comment vous faites, sans utiliser la latitude de pose, mais à la pose juste pour un rendu identique en densité, au moins de façon subjective, bref la pose qui fait qu'une fois devant la table lumineuse, on se dit que c'est pile bien posé. Pareil pour un visage.

Et sans mesurer les briques au densitomètre, s'il vous plaît.

Les vitraux ou le brouillard ne sont pas des sujets stupides, personne n'a dit ça, mais je maintiens que ce sont des cas particuliers (transparence,...) , énoncés plus haut.

"vous êtes entrain d'instruire un procès à mon endroit, en (selon vos critères) m'insultant de la façon la plus grave (me traitant d'inquisiteur), sans qu'il soit possible d'imaginer que vous plaisantez (en êtes vous capable), refusant l'idée que je puisse avoir un avis différent du vôtre sans que vous ne donniez des arguments sérieux à part le sempiternel, mon voisin le fait, moi aussi et çà marche."

Faut pas pousser, vous arrivez avec un ton agressif et quelque peu intolérant (oserez-vous le nier???), et vous vous étonnez que quelques personnes réagissent et vous tombent sur le rable; maintenant vous jouez les victimes et même les victimes de l'intolérance, vous, naguère surnommé "Henri-la-douceur", non mais on est en pleine science-fiction ou quoi???

Et pour la petite histoire, et si cela peut encore apaiser quelque chose, je vous rappelle que cette histoire d'inquisition est arrivée en référence à un sketche des Monty Python...


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: salvignol 
Date:   25-09-2003 13:34

Désolé d'être concret :

Un petit tour chez Q Tuan Luong :

http://www.largeformatphotography.info/

Rubrique Misc & en PDF SVP - 08/03

JLS


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   01-10-2003 17:02

Bonjour,

Nicolas,

Pour votre mur de brique rouge, ce n'est vraiment pas un problème, il existe toujours un éléments et même plusieurs (les joints, le sol, le ciel) qui me permettent éventuellement de m'affranchir du côté rouge de vos briques et de trouver la bonne exposition. (même si les éléments sont hors champ). Si vous me posez le cas d'élément qui n'existe pas !!! je n'ai pas l'épérience de photos sur la planette Mars (la planette Rouge).

Si votre sujet brique est à faible contrast, il y a plusieurs bonnes pose, si il est à fort contrast j'ai tout les éléments pour ma mesure de pose.

Mon but est de faire rentrer correctement le sujet dans le film, mais l'histoire des densité équivalente n'évoque rie pour moi.

Avec ce raisonnement comment faites vous quand vous avez des sources primaires ou secondaire dans le champ.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   02-10-2003 00:59

Là l'exercice c'est d'exposer pour avoir une sensation de densité équivalente.

Comment exposez-vous un visage alors, si vous n'aimez pas les briques?

Evidemment le sujet "rentre" dans le film, puisque son contraste est réduit, mais sans connaître sa réflexion, vous y allez à l'aveuglette si vous n'avez pas d'expérience.

Les sources dans le champ on sait qu'on doit les placer dans le haut de la courbe, ou encore dehors, mais ce mur, ce visage? La réflexion d'un visage peut être assez différente de celle d'un autre visage. La lecture du sujet sans expérience, c'est une grande part de divination, ou d'instinct. Quand on veut une méthode de mesure complète, on est obligé d'avoir une référence, sujet connu ou mesure incidente.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   02-10-2003 10:39

Bonjour,

Nicolas,

La méthode spotmètre est utilisée pour un travail en GF, pour d'éventuel portrait à la chambre, je pense m'en sortir en utilisant ma méthode, mais je ne pratique pas alors je ne peux vous en dire plus.
Autrement le peu de portrait pratiqué c'est plutôt : mesure multizone ou matricielle.

Pour les briques je les aime, mais cela ne me pose aucun problème, mes exposition sont correctes avec ma méthode d'analyse.

Ce qui me gène, dans ce que vous dites, c'est le fait de mettre l'analyse du sujet dans le subjectif, pour moi il faut une analyse objective du sujet, donc des mesures.
Le Flashmètre VI est très fiable qq soit la colorimétrie du sujet, le spotmètre F était assez fiable, je l'utilise encore.
Il y a beaucoup de sujet qui ne rentre pas dans le film, et seule une analyse permet de faire rentrer ce qui me semble utile.

J'ai l'impression que vous mélangez travail de reportage à la chambre ou l'on intervient pas ni sur le sujet, ni sur l'éclairage (transparence, contrast élevé et sources dans le sujet sont du quotidien) et on cale le sujet grace à qq mesure. D'autre part le travail de studio ou les sujets sont connu et l'éclairage maitrisé, là la mesure incidente est utilisable, on se retrouve dans la même situation que sur un plateau Ciné, mais on peut faire le même travail au spotmètre.

En Ekta, les lumières se place dans le pied de courbe, si on a la place bien sûr, il y a des tas de cas ou ce type de HL doit être cramé au profit des ombres et cela sans spotmètre c'est un peu la cata. Il s'agit de sujets plus que courant.

D'autre part, il est indispensable qu'il ne faut jamais rendre le sujet tel qu'il est, la photographie est une interprétation, il y a deux premiers facteurs à prendre en compte :

- une forme de normalisation d'une part avec pour motivation un résultat technique, ce qui est très clair doit sortir moins clair et ce qui est très dense doit sortir moins dense que la réalité, ce qui est "normal" n'existe pas.
- d'autre part il faut forcer le trait pour typer le résultat, donc sortir de la norme, mais pas selon des critères sensitométriques purs, mais plutôt ce que l'on veut dire transcrit en courbe de rendu.

Et l'on procède de même pour les autres critères, cadrage, choix du sujet etc.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   02-10-2003 11:26

Moi je parlais d'un système de mesure de lumière universel, qui fonctionne dans tous les cas et tous les sujets. Ce n'est pas en passant des pierres et arbres au portrait que j'abandonnerai la cellule et le spotmètre pour l'automatisme de l'appareil (du moins dans le principe; quelquefois j'ai la flemme!)

Les mesures objectives que vous faites ne sont pas simplement des mesures du sujet, mais du couple sujet/lumière. Comment dissocier l'un de l'autre?
Comme par exemple lorsque vous avez un sujet uniforme éclairé uniformément. En effet, il "rentre" dans le film, mais l'exposition d'un ekta se fait au 1/3 de diaph, non?Si ensuite je décide de l'assombrir ou le rendre plus clair, car je ne veux pas rendre le sujet tel quel, c'est moi photographe qui le décide, et pour cela je dois connaître la mesure exacte.

Par ailleurs, le spotmètre quand on a appris à évaluer les sujets c'est génial. Dans le livre que je suis en train de lire, "exposer un film" de Rocardo Aronovitch, un opérateur de cinéma, il préconise le spotmètre, mais conseille de s'exercer un peu partout à regarder, mesurer, comparer, etc...
Maie je pense qu'en évaluant les sujets, on s'en sort très bien avec une cellule aussi. On ne suit pas le même cheminement, mais on aboutit au même résultat.
C'est une question de préférence, de logique personnelle aussi sans doute.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Simon CLEMENT 
Date:   02-10-2003 19:10

Bonjour ,

Si vous voulez vous amuser, allez voir le fil "Qui a vraiment testé le 300D" sur le forum de CI, pas pour le 300D mais pour le débat sur les lumières lumières "cramées".


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   02-10-2003 21:52

Et ça raconte quoi, en gros???

Nicolas


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: valade 
Date:   02-10-2003 22:00

"une forme de normalisation d'une part avec pour motivation un résultat technique, ce qui est très clair doit sortir moins clair et ce qui est très dense doit sortir moins dense que la réalité, ce qui est "normal" n'existe pas.
- d'autre part il faut forcer le trait pour typer le résultat, donc sortir de la norme, mais pas selon des critères sensitométriques purs, mais plutôt ce que l'on veut dire transcrit en courbe de rendu."

oui c'est vrai ; dans l'exemple d'un visage, on le "voit" en general plus clair que ce qu'il n'est en realité
et le "rendre" à sa vraie valeur est une erreur d'interpretation que le lecteur de l'image
jugera erronée

gerard valade


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   02-10-2003 22:34

Bonjour,

Nicolas,

J'ai l'impression que l'on s'égare,

Je vous propose un mode de mesure universel, et passe en revue une partie des cas que l'on ne peut résoudre autrement (une liste interminable).

Et vous me répondez que ces cas sont des exceptions, pour me dire finalement que vous pouvez résoudre tous les cas avec votre incidence.

Je crois bien qu'il s'agit d'une plaisanterie :

Solution A : des mesures précises du couple sujet-éclairement (ce qui importe pour notre surface sensible) + un peu d'expérience + une bonne connaissance des sujets.

Solution B ; des mesures précises de l'éclairement + un peu d'expérience + une bonne connaissance des sujets.

Il est évidents que la formule A comporte plus d'information et touche tous les aspects du sujet. Les cas très nombreux de sources primaires et secondaire dans le champs mettent cela en évidence.

Faites comme vous le sentez, mais vos arguments techniques se contredisent.
Dites simplement j'aime l'incidence, c'est très con, mais tellement snob, oubien, c'est faux mais pas trop et tellement rapide.

Je vous laisse qq portes de sorties.

Salutation

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   03-10-2003 11:28

A la bonne heure! Nous avions eu deux échanges, polis, vous revoici dans votre délicatesse coutumière.

Henri, vous répondez toujours à côté de mes questions ou vous les éludez, interprétez à côté, vous vous contredisez quand ça vous arrange (le mode de mesure universel qui n'est parfois adapté qu'au grand format parce que le multizone c'est l'idéal, l'exposition d'un sujet uniforme qui peut -être sur ou sous-exposée tant qu''elle "rentre dans le film", alors que vos ektas sont exposés au 1/3 de diaph...) , vous faites des déductions hâtives ("il est évident que") pour pallier à des raisonnements bancals. Vous êtes intolérant, et d'une mauvaise foi qui vous a permis d'affirmer que l'inquisition (je vous laisse la majuscule) a été un progrès pour l'Humanité, de vous plaindre qu'on vous a traité d'inquisiteur. Et en plus, vous êtes condescendant. Alors ça suffit, j'arrête là.



Pour Gérard, je suis bien d'accord, on peut vouloir exposer plus ou moins, mais pour ce faire, il faut déjà savoir exposer juste, non?


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   05-10-2003 18:54

Bonjour,

Nicolas,

Je vais vous citer, ce sera plus simple :

<enfin dans les cas difficiles, comme au spotmètre plusieurs mesures et de la réflexion s'imposent.
<Il est vrai aussi que pour des reflets, des transparences, des images de nuit, j'aurais bien du mal à me passer du spotmètre.
<Pour un novice, le spotmètre c'est au début beaucoup de plantages, le temps d'apprendre un peu à reconnaître les sujets. Par contre c'est très intéressant et instructif. Mais plus long, au moins au début.
<Personnellement -pour répondre aux autres je trouve au contraire que la mesure réfléchie est plus complexe, parce que si vous vous plantez dans votre lecture du sujet, vous plantez l'exposition.
<Je ne vois pas bien comment on peut se passer d'une référence pour exposer en lumière réfléchie, à moins d'analyser le sujet au pifomètre.
<Henri, vous citez des exemples très particuliers, comme les vitraux (transparence), la neige (réflexion en partie spéculaire), sur ceux-là tout le monde est d'accord (je crois!) il n'y a que le spotmètre.
<Henri, vous me parlez de sujet très clair ou très dense, qu'il faut rendre par des densités différentes, d'accord. Mais mon mur de briques, je le veux à la densité correspondante, c'est à dire bien posé.
<Les vitraux ou le brouillard ne sont pas des sujets stupides, personne n'a dit ça, mais je maintiens que ce sont des cas particuliers (transparence,...) , énoncés plus haut.
<Quand on veut une méthode de mesure complète, on est obligé d'avoir une référence, sujet connu ou mesure incidente.
<Moi je parlais d'un système de mesure de lumière universel, qui fonctionne dans tous les cas et tous les sujets.
<Les mesures objectives que vous faites ne sont pas simplement des mesures du sujet, mais du couple sujet/lumière. Comment dissocier l'un de l'autre?

Voilà qq propos qui résume votre pensée.

Je crois que vous souhaitez un mode de mesure universel, c'est mon but également, mais vous écartez systématiquement tous les sujets "particulier".
Si j'ai bien compris votre système universel est surtout bien pour le gris à 18%, c'est bizard, c'est justement fait pour cela.
Mais tout le monde sait très bien que ce gris à 18% n'a aucun sens pour les photographes sérieux, il s'agit d'une valeur statistique amateur et la sonde de votre incidence en est le pendant technologique.
Quand au plantage possible avec un spotmètre, il sont toujours possibles, mais il s'agit simplement de comprendre ce que l'on fait et non pas d'appliquer des recettes. Mais pour les plantages en incidence, c'est également tout-à-fait possible, on y va même tout droit, tous les sujets "particulier", sauf les fameux 18%.

Sans vouloir en rajouter une couche, toutes les écoles de photo enseigne la mesure au spotmètre et la sensitométrie, réservant la mesure incidence pour certains usages précis comme la photo de plateau, le cinéma, sans doute en partie par nostalgie du passé.

Nous sommes ici sur un forum de photographie HD et je ne pense pas que méthode et spotmètre soit hors de portée des Forumeurs, un très grand nombre pratique ainsi.

Je vous fais grace des surnoms que vous m'avez donné, et je vous fait simplement remarquer que je ne qualifie jamais les gens mais plutôt les actions, c'est plus correct.
Je vous demande de m'épargner vos sampiternelles leçons de morale, c'est un forum sur la photographie HD.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: thierry 
Date:   06-10-2003 23:27

Henri, la sonde d'un spotmètre donne également du 18 %.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   07-10-2003 08:33

Bonjour,

Thierry,

On peut dire cela comme cela, il s'agit d'un calage sur une échelle, ce qui veut dire qu'il a une échelle.
Mais tous les spotmètres ont un calage hautes lumière et Ombre (ou une échelle ZS, ou paramétrable), ce qui permet de "placer" le sujet en toute connaissance de cause et de sortir du gris à 18%, celui-ci n'étant qu'une restriction.
On ne peut pas en dire autant de la méthode de grand papa incidence.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   07-10-2003 09:17

Bonjour,

Je reprends sur ce 18%.

Dans le cas du spotmètre, le capteur obtient une valeur de luminance résultante d'un couple sujet-éclairement, cette valeur est placée sur une échelle en standard en lieu et place d'un 18%, sur une valeur de densité dite moyenne, mais d'autres placements sont possible, en toute connaissance de cause.

Dans le cas d'une mesure incidence la sonde se substitue au 18% en mesurant l'éclairement sujet, il n'y qu'une issue le placement se fait en lieu et place du 18%, sans analyse possible, seul le subjectif permet une interprétation, mais c'est possible aussi sans posemètre.

Que l'on place une valeur a un niveau de densité dit moyen sur un film, là ou un 18% ferai bonne figure, n'est pas un problème, le problème est d'attribuer une confiance aveugle au 18%, pour ma part mes valeurs moyennes de mes sujets sont recalculées à chaque opération, ce que je ne peut faire sans spotmètre.
Ce qui me permet de rester indépendant (intellectuellement) des valeurs statistiques de la maison Kodak, repris en choeur par toutes les autres émultionneurs, personne ne remettant en cause le système ISO.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: jean claude Pr 
Date:   07-10-2003 09:18

Bonjour
Vos échanges m'interessent beaucoup.
En ce qui me concerne je fais souvent les mesures en lumière incidente avec une Sekonic studio et l'ombre du bras tendu n'existe plus puisqu'on tourne la lumisphère de 180° et qu'on mesure, le corps tourné vers l'appareil, le cadran en face des yeux.
Je me sens beaucoup plus en sécurité avec la mesure en lumière incidente surtout si le sujet est tres contrasté. (il est vrai que je n'ai pas fait les frais d'un spotmètre).
Mais pour les sujets lointains, les panos de paysage, ça n'est plus une mesure fiable, il faut trouver des équivalences, pas toujours facile!


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   07-10-2003 09:32

Bonjour,

<En ce qui me concerne je fais souvent les mesures en lumière incidente avec une Sekonic studio et l'ombre du bras tendu n'existe plus puisqu'on tourne la lumisphère de 180° et qu'on mesure, le corps tourné vers l'appareil, le cadran en face des yeux.

C'est juste un détail technique, l'ombre du bras ne saurait être concidérée comme un handicap sérieux.

<Je me sens beaucoup plus en sécurité avec la mesure en lumière incidente surtout si le sujet est tres contrasté.

Je vous donne une réponse qu'il ne faut pas prendre trop mal : quand on est aveugle, le noir ou la pénombre c'est un peu pareil.

Hors plaisanterie, dès que le sujet est contrasté, il n'y a qu'une méthode, sachant que notre film ne pourra pas tout transcrire, c'est de choisir ce que nous décidons de garder, pour cela il faut des mesures objectives, seul un spotmètre vous donne cette possibilité.

Votre sécurité ne concerne que les valeurs moyennes, c'est à dire pas grand chose.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Joel Pinson (170.252.244.---)
Date:   07-10-2003 09:34

>Je me sens beaucoup plus en sécurité avec la mesure en lumière incidente surtout si le sujet est tres contrasté.
Sans aucune polemique, si le sujet est "tres contraste", je ne me sentirais pas du tout en securite avec une mesure incidente. Dans ce cas precis il me semble en effet primordial de justement bien analyser le sujet pour le placer ou on le souhaite.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   07-10-2003 10:07

La mesure standard d'une cellule est calibrée de façon à permettre de retranscrire l'éclairement d'une charte gris neutre à 18%.

Mesurer le sujet en mesure globale revient à mesurer une charte gris neutre, posée contre le sujet (un mur ou une maison ou tout autre sujet statique) au spotmètre.
Cela donnera une valeur moyenne entre les hautes et basses lumières.

Mais seule une mesure ponctuelle de 1 à 4° permettra de visualiser les hautes, moyennes et basses lumières.

La suite des opérations est fonction de deux étapes :
- le calcul (mental) de la moyenne des différents éléments mesurés (pour lequel je préfère travailler en Indices de Lumination (IL) plutôt qu'en termes de diaphragmes et de vitesses)
- l'analyse finale, c'est à dire la déduction du couple diaphragme-vitesse idéal. Celle-ci ne pourra se faire qu'en appliquant au sujet votre propre intérprétation et votre hiérarchie des valeurs. C'est la pré-visualisation.

Là, il n'est plus question de technique, mais de sensibilité, d'intuition et d'imagination : il s'agit de "voir la photo en regardant le sujet". Et ça, aucun spotmètre, posemètre ou cellule intégrée ne pourra vous le donner.

Car seule l'interprétation du sujet permet de hiérarchiser vos choix en matière de rendu des ombres et des lumières.

C'est ce qui fait qu'un même sujet, photographié par dix personnes différentes, à la même heure et au même endroit, devrait donner sept ou huit types de photos totalement différentes, à quelques détails près.

JLL


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   07-10-2003 10:26

Bonjour,

<Mesurer le sujet en mesure globale revient à mesurer une charte gris neutre, posée contre le sujet (un mur ou une maison ou tout autre sujet statique) au spotmètre.
Cela donnera une valeur moyenne entre les hautes et basses lumières.

Cette affirmation est evidement complètement fausse, je parle de la valeur moyenne entre hautes et basse lumières.

Tout est dans la différence entre la vision statistique et la moyenne calculé tenant compte des surfaces et la vision sensitométrique calculée en écart de lumination ou les surface n'interviennent pas.

Quand au côté interprétation, si c'est l'appanage du ZS pas de problème, mais en Ekta et par rapport à un cadrage donné, il ne faut pas trop délirer, vu que le concepte de latitude pose n'existe pas, il n'y a qu'une bonne pose (même si l'on dit que l'on doit choisir ce qu'il faut préserver, c'est dans un sens objectif - en gros on a rarement le choix - c'est plutôt en modifiant le cadre pour réduire ou augmenter le contrast que se situe le choix.

Ensuite on peut décider de surexposer de 3 diaf pour montrer que l'on a sa propre personnalité, mais dans ce cas, les appareils de mesure sont inutiles.

En gros on peut dire en N&B qu'il a autant de possibilité que de photographe, en Ekta c'est moins sur, je parle avec le même cadrage bien sûr.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Marie Solichon 
Date:   07-10-2003 10:29

"Votre sécurité ne concerne que les valeurs moyennes, c'est à dire pas grand chose."
Il me semble que le "pas grand chose" d'Henri peut fort bien constituer le pain quotidien de certains d'entre nous et c'est en celà que ses appréciations à l'emporte pièce sont plus ou moins bien ressenties et polluent la discussion technique qui est, elle, parfaitement intéressante.
Jean-Marie


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   07-10-2003 10:56

Bonjour,

Jean-Marie,

Il est une chose importante, c'est qu'il inutile d'élaborer des techniques savantes alors que la règle des F/16 est suffisante.
Et je précise ce que je dis ne sauver que les valeurs moyennes, ce n'est vraiment pas grand chose et surtout pas le but de cette discution, qui est de comprendre audela des valeur moyennes et de son dérivé statistique le gris à 18% (Kodak en a d'ailleur élaboré un autre à 25% corespondant à l'étude statistiques des vues d'intérieurs).

Je souhaite simplement du carcant des industriels, qui ne parlent que de valeurs moyennes (au niveau des normes). Nous n'en n'avons pas besoin vu les buts partagés sur ce forum.

Mais le jour, ou vous avez des lumières cramées que vous n'avez pas su mesurer, souvenez-vous de l'emporte pièce, le film lui ne fera pas dans le détail.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Marie Solichon 
Date:   07-10-2003 11:38

Henri,
Mon "emporte pièce" ne concernait pas la méthode de mesure de la lumière (le sujet qui m'intéresse), mais votre manière de vous exprimer (ce qui, selon moi, pollue la discussion). Faites-vous semblant de ne pas comprendre celà ou bien est-ce naturel?
Jean-Marie


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   07-10-2003 11:51

Bonjour,

C'est bien sûr naturel, j'ai toujours été au fond de la classe avec le radiateur pour compagnie et je n'aime pas que l'on me fasse la morale (même si je le supporte sans problème), de plus la façon de dialoguer poliquement correcte ne me concerne pas.

Pour moi ce lieu n'est pas une chaire à la fac, mais un lieu de passionnés avec les débordement que cela implique, vous allez être tranquille qq jours je suis en reportage au soleil j'espère.

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   07-10-2003 12:08

Quand monsieur Gaud est intervenu, avec sa délicatesse habituelle (il confond la passion et la politesse), et ses affirmations péremptoires, je pense qu'il n'y a plus qu'à interrompre la discussion.
Vous pratiquez une forme de terrorisme intellectuel du plus mauvais aloi.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Henri Gaud 
Date:   07-10-2003 12:17

bonjour,

Jean-Louis,

Vous êtes surtout succeptible, mais une erreur reste une erreur ...

HG


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: valade 
Date:   07-10-2003 13:01

je suis inconsolable d'avoir lancé ce post, alors que tout allait si bien
avez vous bien reflechi à l'incidence de vos propos ?
GV


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: thierry REBOURS 
Date:   07-10-2003 14:13

il ne faudrait pas créer d'incident par la réflexion !


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   07-10-2003 14:53

Pour cela, il faudrait aussi que la réflexion entraîne des propos mesurés !


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: cartou patrick 
Date:   07-10-2003 19:04

......Mais c'est pas vrai !!!!!!

Vous continuez encore à vous étriper, Messieurs !!!

C'est vraiment ubuesque.........

patrick cartou


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: jean claude Pr 
Date:   07-10-2003 21:10

Vous avez bien raison mon cher Henri
Voyez ce pauvre Nadar qui a raté toutes ses photos faute de spotmètre
Il faut bien se détendre un peu n'est ce pas, entre aveugles des basses lumieres..au fait à partir de quelle zone?

ps j'aimerai bien acheter un spotmetre mais comme c'est assez cher j'hésite entre minolta, gossen et sekonic. Votre avis?

amicalement
Jean Claude


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: jean claude Pr 
Date:   08-10-2003 08:13

Bonjour
Pas de panique, ça arrive sur les forums, on se passionne puis on croit à l'affrontement.
Bon on échange au risque de se faire contredire
Ce que je voulais dire par "securité" c'est que ma mesure de lumière incidente me donne une mesure objective de la lumière reçue sous un angle solide (la sphère) à l'endroit de ma mesure. Cette mesure n'est pas entachée par la réflectance du sujet en ce point. Si l'albedo est faible et bien il sera rendu comme tel sur mon néga, da,s la mesure évidemment ou je reste dans la partie linéaire de la courbe de noircissement.
C'est à moi de réfléchir à la densité que je désire restituer en ce point.
Une mesure par rélexion englobe le tout, c'est l'exemple classique de la mariée devant un tas de charbon. (une mariée en blanc évidement, comme au temps jadis).

Par ailleurs si j'ai le courage, et je le prends, de me déplacer sur mon sujet mon exploration est tres fine. Une lumisphère Sekonic fait 21mm de diametre, sur un sujet placé à 10metres ça fait des mesures sur 0°,14 soit environ 8 minutes d'arc par mesure, c'est beaucoup plus fin que le meilleur des spotmetres.
Mais bien entendu, dés que j'ai les finances j'en acheterai un , au fait lequel?
Amitiés et pas de bagarre
Jean Claude


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Joel Pinson 
Date:   08-10-2003 09:10

Jean-Claude,
Vous dites:
>Mais bien entendu, dés que j'ai les finances j'en acheterai un , au fait lequel?
>Amitiés et pas de bagarre
Quel spotmètre ? ouh, ca va déclencher de la bagarre ça!!! ;-)))
Sérieusement, les avis sont trés tranchés sur ce sujet aussi. Mais si vous allez sur la boutique du site, vous verrez une trés bonne sélection. Evidemment, chacun ici pense (à juste titre) que son propore choix est justifié, certains même que c'est le meilleur, à vous de décider en fonction de vos besoins.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   08-10-2003 09:24

Si vous faites du Zone System, le Spotmètre Pentax Digital modifié Zone VI (en vente dans la boutique du site) a la réputation d'être l'outil idéal depuis des années.

Il peut être équipé d'une échelle "Zone System" collée sur le dessus, qui permet de "placer" les zones en fonction de la mesure.

En ce qui me concerne, j'apprécie beaucoup le Sekonic L508, qui offre plusieurs type de mesure (incidente, réfléchie, spotmètre "zoom" de 1° à 4°, mémorisation de 3 mesures, basculement entre 2 sensibilités de film) etc... Très solide en plus.

J'envisage le L608 si je trouve un repreneur pour le 508. Il a en plus la lecture de la mesure dans le viseur, au lieu de l'écran externe seul, quelques mesures supplémentaires mémorisables.

Je précise que c'est un point de vue purement personnel, (pas d'attaques sauvages SVP) mais le Sekonic me permet de bien "fouiller" un sujet.

Seul défaut, une faible sensibilité en basses lumières. Mais comme je ne fais que très peu d'intérieurs ou de photos de nuit, cela me gène au bout du compte assez peu.

JLL


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   08-10-2003 10:50

Je précise que l'intérêt de basculer en appuyant sur un bouton entre deux films (dont la sensibilité a été mémorisée au préalable) est non négligeable.

Par exemple, cela permet, après une mesure, de basculer instantanément entre la sensibilité d'un plan-film et celle d'un polaroid et de voir les deux couples diaphragme-vitesse, ou de voir ce que cela donne en "poussant" un film.


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   08-10-2003 11:45

En fait, le choix se situe à mon avis surtout sur l'ergonomie de l'outil; puisqu'on peut je crois dire qu'ils sont tous actuellement très (suffisamment) bons.

Je ne suis pas sûr que les autres spotmètres soient plus sensibles que le sekonic 508 (mon pentax s'arrête à IL 0 par exemple).

Il y a des différences de sensibilité spectrale (voir sur ce fil et d'autres plus anciens); c'est la seule vraie différence de précision de mesure, avec celle de l'affichage limité au 1/3 sur les pentax & Zone VI.

Il y a des spotmètres avec zoom, avec cellule en lumière incidente,... Certains de ces "intégrés" ont des fonctions luxmètre/luminancemètre etc... qui peuvent bien dépanner (peut-on par exemple se servir du sekonic 608 comme luxmètre au tirage?). Ou des mémoires, une fonction "latitude" sur le minolta VI...

Il y a le prix aussi (Ouf! le Zone VI !)

Et des modèles plus encombrants que d'autres...


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   08-10-2003 11:51

Les Sekonic 508 ou 608 ont en France un prix véritablement outrageant.
A acheter chez Robert White au Royaume-Uni. La différence de prix est dé-li-ran-te !


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Nicolas Pernot 
Date:   08-10-2003 12:22

Du simple au double! mais c'est le même pour toutes les cellules preque (ou -40%).


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: jean Claude Pronier 
Date:   09-10-2003 18:56

merci pour vos conseils concernant les spotmètres, j'ai aussi retenu qu'il faut acheter aux US
Un copain me propose un pentax (non modifié zone6 pour 300 euros en tres bon état.
je refléchis (moi aussi).


 
 Re: mesure de lumiere incidente
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   09-10-2003 19:07

Non, monsieur Pronier, pas aux USA, en Angleterre.

Exemple, ici -> http://www.robertwhite.co.uk/meters.htm




 
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