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 développeuse film
Auteur: Dominique 
Date:   15-09-2003 17:23

Il y a plusieurs manière de développer des sheets films: tambours, cuvettes et..
Personne parmi n'aurait eu l'idée de fabriquer une petite développeuse à tranfert ?

Dominique


 
 Re: développeuse film
Auteur: Nico 
Date:   16-09-2003 15:01

Pour quoi faire? Pour gagner ou améliorer quoi?


 
 Re: développeuse film
Auteur: Dominique 
Date:   16-09-2003 17:41

Pour avoir un vrai controle:
-sur les temps de développement
-la température
-l'agitation
-la régénération
et surtout pour avoir un peu de confort et laisser tourner une machine en automatique quand on a un gros paquet de sheet à développer.


 
 Re: développeuse film
Auteur: Joel Pinson 
Date:   16-09-2003 17:53

Un processeur Jobo fait tout ça trés bien!


 
 Re: développeuse film
Auteur: Nico 
Date:   16-09-2003 19:49

Oui, une Jobo peut faire tout ça très bien, à partir du moment où l'on accepte, quel que soit le degré d'automatisme de la machine, de consacrer un minimum de temps: même une machine à transfert demande une attention soutenue.

Du reste, imaginez un peu le bazar que représente une machine à transfert… Bien sûr, un bricoleur génial ou un peu fada peut très bien faire la machine de vos rêves pour vous, si ce n'est vous. Mais une société qui ferait ça de manière commerciale n'aurait aucun intérêt à limiter sa machine aux seuls développements de plan-films.

Une remarque: sur les machines à transfert noir et blanc bien utilisées, c'est plutôt l'opérateur qui détermine les temps de développement, en faisant souvent appel à l'inspection aux infrarouges. Donc, le contrôle est tout à fait manuel… comme sur une Jobo, en cuvette, en petites cuves, etc.

Pour ma part, à moins d'utiliser vraiment une machine à transfert avec des cadres permettant de développer dix à douze 4x5 par cadre (mais avec les problèmes de zonage autour des pinces, qui elles-mêmes savent laisser leurs belles marques caractéristiques… On aime ou on n'aime pas), ce qui signifie une GROSSE machinerie, je trouve que les cuves de 12 L avec des cadres 4x5 doubles sont très bien: on développe les 4x5 par vingtaines, et en s'y prenant bien (et en ayant le nombre approprié de cadres, de pinces, la bonne sécheuse, etc. voire un(e) assistant(e)), les tournées s'enchaînent très vite.

N


 
 Re: développeuse film
Auteur: thierry REBOURS 
Date:   16-09-2003 22:46

Jobo ATL, c'est parfait


 
 Re: développeuse film
Auteur: Dominique 
Date:   17-09-2003 19:11

Sur une machine à transfert les controles ne se font pas visuellement mais au moyen de strip control et d'un densitomêtre.
Je connais bien les machines à transfert. J'en ai eu trois. (une c41 et deux E6)
Et en E6 je n'ai fait que développer du 4/5 et du 5/7 (72 films à l'heure)

Et puis le controle visuel ?
Même avec le confort d' un infra-scope, je n'en vois pas l'utilité.
Si le film a été correctement exposé il suffit de le développer en fonction du contraste que l'on souhaite obtenir.

Le problème de zonage des pinces est provoqué par des tringles mal rincées.

La firme Sitte fabriquait autrefois une mini-développeuse à transfert uniquement pour sheet film. Il y avait encore un petit marché à l'époque.


 
 Re: développeuse film
Auteur: Nico 
Date:   17-09-2003 22:56

Bonsoir!

Je sens que cette discussion va prendre le chemin de l'âpreté…

On est d'accord, en E6 et en C41 les interventions humaines sont très limitées quant à la partie révélation (encore qu'en E6 par exemple, il faut bien intervenir pour les -1 stop 1/2 et plus, ou les +2 stops 1/2 et plus, non? Et que dire des bains de blanchiment prolongés pour tels films ou tels traitements croisés?); bon, en gros c'est le sensito qui fait tout le boulot, on va pas chinoiser. Et on va faire comme s'il n'y avait jamais de problème nécessitant une intervention au noir…

En noir et blanc, le problème est différent: il n'existe pas de normes type C41 ou E6 ou de tests Q-Lab, justement; alors certes, quand on sait que tel photographe utilise toujours sa Tri-X de telle manière et qu'il la veut développée tant de temps dans tel révélateur, dans ce cas pas de problème, on n'a qu'à programmer la machine pour que le transport se mette en route au bout de tant de temps. Mais tous les photographes ne fonctionnent pas de la même manière, et puisqu'on peut contrôler par inspection (un des principaux avantages des machines à transfert noir et blanc à mon sens), pourquoi s'en priver?

Le problème de zonage autour des pinces est peut-être aggravé par une tringle mal rincée, mais est surtout dû à une agitation plus forte autour des pinces, que ce soit en E6, en C41, en noir et blanc ou en quoi que ce soit. Et ça n'empêchera pas les pinces de laisser leurs jolies griffures, toutes propres soient-elles… Et sans parler des problèmes de densité suivant que le film est en haut ou en bas du cadre, même avec une bonne recirculation… (la preuve en est qu'on lance toujours le sensito au même endroit, en milieu de cadre, non?)

Dans tous les cas, une machine à transfert est difficilement justifiée pour un usage amateur, même expert ou avec une forte consommation de films (d'ailleurs il serait absurde d'en avoir une pour un débit de films faible). Mais bon, tout est possible… :-)

N


 
 Re: développeuse film
Auteur: Henri Gaud 
Date:   18-09-2003 15:13

Bonjour,

J'utilise une machine transfert par personne interposé, mais je n'aurais jamais l'idée d'en installer une dans mon labo et si je souhaitais la perfection jusqu'au bout, je ferai mes traitement dans une machine à tambour.

Les défauts des machines transfert (relevé sur les milliers de 4x5 en E6).

- les zones des pinces
- l'image bouffée par les pinces
- les zonages assez régulier (surtout sur le jaune) peu visible mais tout de même
- les poussières diverses trainant dans les bains régénéré-filtrés sont inévitables ainsi que qq bouts de gélatines .

Ce sont des machines de gros débit mais pas sans défauts.
De plus très instables avec un débit faible.

HG


 
 Re: développeuse film
Auteur: Nico 
Date:   19-09-2003 13:49

Bonjour!

Henri Gaud a dit:
les poussières diverses trainant dans les bains régénéré-filtrés sont inévitables ainsi que qq bouts de gélatines

Là, ça n'est pas normal! Si ça se produit souvent, il y a un souci quelque part. Soit le labo a un énorme débit et, même en vidant ses cuves de lavage tous les jours et en changeant le stabilisant tous les deux jours (ce qui serait vraiment un cas extrème), ne peut pas rendre de travaux nickel, soit il y en a des qui font des économies sur l'entretien des machines, cuves et bains de stabilisant…

À noter que parfois, plus que des bouts de gélatine, ce sont sûrement ce qu'on appelle des bouts d'algue (et ce sont réellement des algues) qui se forment dans les bains, en particulier de lavage; et cela, même en utilisant des produits anti-algues. Parce que si ce sont des bouts de gélatine, c'est encore plus grave (et pour celui qui les reçoit, et pour celui qui les perd!)…

N


 
 Re: développeuse film
Auteur: Henri Gaud 
Date:   19-09-2003 14:41

Bonjour,

Nico,

Ce sont des micro morceau visible sur les scans, et j'ai cette expérience sur mon Labo "de référence" Central Color depuis la nuit des temps et sur d'autres labos testé de temps à autre, mais il est peut-être temps de changer.

HG




 
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