Auteur: Nico
Date: 17-09-2003 22:56
Bonsoir!
Je sens que cette discussion va prendre le chemin de l'âpreté…
On est d'accord, en E6 et en C41 les interventions humaines sont très limitées quant à la partie révélation (encore qu'en E6 par exemple, il faut bien intervenir pour les -1 stop 1/2 et plus, ou les +2 stops 1/2 et plus, non? Et que dire des bains de blanchiment prolongés pour tels films ou tels traitements croisés?); bon, en gros c'est le sensito qui fait tout le boulot, on va pas chinoiser. Et on va faire comme s'il n'y avait jamais de problème nécessitant une intervention au noir…
En noir et blanc, le problème est différent: il n'existe pas de normes type C41 ou E6 ou de tests Q-Lab, justement; alors certes, quand on sait que tel photographe utilise toujours sa Tri-X de telle manière et qu'il la veut développée tant de temps dans tel révélateur, dans ce cas pas de problème, on n'a qu'à programmer la machine pour que le transport se mette en route au bout de tant de temps. Mais tous les photographes ne fonctionnent pas de la même manière, et puisqu'on peut contrôler par inspection (un des principaux avantages des machines à transfert noir et blanc à mon sens), pourquoi s'en priver?
Le problème de zonage autour des pinces est peut-être aggravé par une tringle mal rincée, mais est surtout dû à une agitation plus forte autour des pinces, que ce soit en E6, en C41, en noir et blanc ou en quoi que ce soit. Et ça n'empêchera pas les pinces de laisser leurs jolies griffures, toutes propres soient-elles… Et sans parler des problèmes de densité suivant que le film est en haut ou en bas du cadre, même avec une bonne recirculation… (la preuve en est qu'on lance toujours le sensito au même endroit, en milieu de cadre, non?)
Dans tous les cas, une machine à transfert est difficilement justifiée pour un usage amateur, même expert ou avec une forte consommation de films (d'ailleurs il serait absurde d'en avoir une pour un débit de films faible). Mais bon, tout est possible… :-)
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