Auteur: J.Ph. CASPAR
Date: 28-07-2003 20:40
Je me rends compte, que j’ai sans doute été trop vague dans la formulation de mon message concernant la Tmax 400. Je vais donc tenter de cerner un peu plus précisément ce qui me conduit à douter de la pertinence de mon choix de pellicule. Pour commencer, il faut que je rappelle encore une fois (ceci à son importance) que je bricole seul dans mon coin, que mes connaissances techniques ne sont pas des plus élaborées et que j’ai somme toute, très peu de contact avec le milieu photographique (au sens de ceux qui pratiquent cette activité, que ce soit en amateur ou en professionnel). En revanche, je regarde beaucoup les images produites par les autres, surtout par le biais des livres et dès que la possibilité se présente, des expositions, quoi que trop rare dans ma ville (Strasbourg) et la région. Pour ce qui est du point de vue pratique, je photographie en petit et moyen format, j’ai même acheté d’occasion, il y a un an, une chambre 4’x5’, mais j’avoue que dans l’immédiat, je ne m’en suis guère servi, l’appareil m’impressionne quelque peu ! Bref je fais mes prises de lumière en grande partie avec une cellule à main pour les lumières incidentes et un spotmètre pour la lumière réfléchie. Je ne pratique pas le “zone système“, mais expose pour les ombres (selon la formule consacrée). Si j’en ai la possibilité, je sors une charte du “gris moyen“ qui me sert de référence. Je porte un grand soin à mes développements, température constante à 22°, du début à la fin du traitement, rinçage compris, grâce à un robinet thermostatique réglé avec précision avant chaque cycle. Voilà pour le contexte et la mise en œuvre. Cependant, quand je considère les résultats en noir et blanc d’autres photographes, dans les livres précédemment évoqués (même si ce n’est pas toujours le meilleur support) ou dans les expositions, en ne tenant compte ici que du point de vue plastique voir technique, je suis parfois épaté par la qualité des rendus, qui à mon sens, ne sont pas liés au format employé. Il y a là une beauté du grain, une qualité des noirs que je ne rencontre pas toujours dans mes propres images, du moins pour celles que je considère comme dignes d’être tiré. Je sais bien, qu’il y a là une grande part de subjectivité, mais quand on avance tout seul, les moments de doute et de flottement ne sont pas rares. Je serai donc content de lire d’autres avis, connaître d’autres subjectivités.
Merci, et à bientôt, peut-être.
Jean Philippe CASPAR
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