forum galerie-photo
galerie-photo, le Site Français de la Photographie Haute Résolution

 La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: robert colognoli 
Date:   27-11-2005 18:22

Merci à ceux qui ont apporté un commentaire le mois dernier.

André Kertész, in Susan Sontag – La photographie.
Editions du Seuil - 1979.
ISBN 2-02-005235-0
« Mon instrument de travail, c’est l’appareil photographique. Je puis, grâce à lui, donner un sens à tout ce qui m’entoure ».

Connaissance des arts - Spécial Photo N° 4.Page 11.
Edouard de’ Pazzi.
« L’appareil me suit, je tâche de faire en sorte qu’il ne me précède jamais ».

L’appareil est un outil, mais est-ce seulement un outil?
Est-il toujours docile?
Peut-il prendre les commandes?
La tentation des performances techniques permises?
Et avec le digital qui « permet tout », comment peut-on s’arrêter?
RC.


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: J-L Salvignol 
Date:   27-11-2005 18:40

ah! Robert, Kertesz...

Sur le thème du numérique, ma pratique : tout manuel, déconnecter les automatismes, procéder comme avec l'Hasselblad, l'Ikoflex ou l'Ikeda.

Seule concession, mais de taille je l'avoue, contrôle à l'écran et examen de l'histogramme.

Il y a de beaux et bons outils, comme un bon vin ne viendra jamais d'un paysage laid, mais l'outil n'est qu'un transducteur.

JLS


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Claude Eichel 
Date:   27-11-2005 19:04

Je n'ai que des appareils manuels cela me donne encore un peu l'impression de décider mais en fait c'est souvent le sujet et la lumière qui décident. Sans oublier le hazard qui parfois aide bien l'amateur que je suis :) ; faut être honnête je n'arrive pas toujours à faire rendre à mes appareils l'impression, les sensations que m'évoquent un sujet.
Comme tous les outils l'appareil semble doué d'une vie propre il réinterprête ce que j'ai déjà interprété, les ouitils "outils" eux semblent se cacher dès qu'on leur tourne le dos mais les appareils photos sont attachés eux ou du moins fixés sur un pied !
CE


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: gp 
Date:   27-11-2005 19:15

Outil évoque simplicité et travail manuel. Instrument, ou machine me semblent plus appropriés.
La machine est aussi douée d'un pouvoir de séduction. Je n'ai jamais compris ce que veut dire "être passionné de photographie", aussi je l'entend par une passion détournée de son objet premier.

Je glisse totalement, tant pis. C'est à cause du froid !


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: jean d 
Date:   27-11-2005 19:18

L'appareil est avant tout un objet cultuel.
Un objet d'émerveillement. C'est beau, c'est magique.
C'est une interface entre la chose photographiée et moi.
Les jours de grande forme, c'est moi qui décide de tout.
Les autres jours, j'espère confusément qu'il fera le travail à ma place.
Les jours où le regard s'éteint, les jours de démission, je me décharge, je délègue au boîtier.
Lui prête le talent que je n'ai pas.
Heureusement pour moi, Il y a eu des jours où il en avait!


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Michel Mottard 
Date:   28-11-2005 09:02

N'oubliez pas que des gens comme A. Kertész, et beaucoups d'autres, considéraient la photographie comme un médium qui permet de représenter ce que leur oeil a vut. L'oeil parce que c'est le lien le plus direct avec le cerveau. L'appareil photo n'est pour A. K. q'un outil comme une scie pour le menuissier.
Michel Mottard


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: JJ 
Date:   28-11-2005 09:13

A l´époque de Kertesz l´appareil photo est l´outil du journaliste/ photographe (un outil est toujours un outil d´outil: le marteau avec le bras, l´appareil photo avec l´oeil), celui-ci peut formater le photographe (autofocus au centre, mesure automatique, etc...).
Dans une époque contaminée par les images et leur dissémination, l´outil du photographe peut aussi être en priorité le trépied qui ralentit tout et permet d´échapper au flux des images. La digestion par le cerveau a déjà lieu de manière consciente quand on photographie avec un trépied. Un photographie une image déjà faite.
Bon lundi!

JJ


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Henri Gaud 
Date:   28-11-2005 09:21

L'appareil,
Cette machine borgne ;-)

Une chambre c'est comme un Violoncelle,
C'est gros, le son est ample,
C'est l'archet qui commande,
Mais il faut domestiquer la machine,
Qui est plus qu'une machine,
Qui commande,
Peut importe en fait,
La chambre n'a jamais fait de photos toute seule,
Le photographe en a plein la tête,
Et le dépoli lui permet de les poser sur le papier,
Rien d'autre,
Mais qu'y a-t-il de mieux dans la vie,
Que de poser des images sur un film.


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: rafa 
Date:   28-11-2005 11:29

J'aime à l'idée qu'un violoncelle soit le prolongement d'un membre (en l'occurrence, un bras). Au sens où il fait partit d'un tout.
Pour moi, un appareil photographique, aussi beau qu'il soit reste un outil et le demeurera toujours. Je n'ai aucune affection pour lui, je commande, il exécute: encore plus bête qu'un chien.
Comme vous tous, je m'en sert pour exprimer un point de vue à un moment précis et, pour être le plus compréhensible possible, je mets tout dans la balance (mon fric, ma femme, mon chien, ...ma vie) mais jamais je n'ai engueulé un appareil (à la limite, un film ou une spire dans un moment critique).
Quant au hasard, il est toujours positif, mais si rare qu'on ne peut dire qu'il nous devance.
La technique n'existe que maitrisée, il n'existe alors plus de performances.
"Le digital qui permet tout" Il à juste permis de simplifier la chaîne d'impression pour les débutants. Il est bien souvent beaucoup plus compliqué de se servir des aides apportées par le digital que de les résoudre mécaniquement.
Au plaisir Rafa.


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: henri peyre 
Date:   28-11-2005 15:04

Je crois que les appareils peuvent être de bons compagnons et, comme rappelé sur d'autres fils, on a tous des compagnons qu'on aime plus ou moins (Mon Hasselblad comme une vieille chaussure dans laquelle je suis bien !)
Mais l'outil visiblement ne se limite pas à l'appareil : il englobe toute la chaîne. On pourrait dire qu'il y a des chaînes avec lesquelles on se sent bien. La chaîne va de la prise de vue au tirage. Le papier a donc son importance ; le procédé aussi. On peut arrêter un procédé chimique parce qu'on finit par trouver qu'il pue !

On peut mettre des années a se sentir bien avec une chaîne, suffisamment bien pour être enfin libre et avoir uniquement le souci de la pensée !
La vitesse de renouvellement des procédés, et donc des chaînes, dans les périodes de grand changements techniques, en nous poussant à renouveler sans cesse les appareils et les procédés, peut briser l'accoutumance à une chaîne idéale, qui finissait par nous la rendre transparente.

Le renouvellement technologique permanent fait monter en puissance le souci qu'on a de l'appareil, en perturbant la transparence nécessaire de l'outil.

Le photographe se retrouve ainsi à la fois avec les perturbations en provenance de l'outil et la possibilité d'explorer des possibilités nouvelles alors qu'il est justement fragilisé dans le fonctionnement ordinaire de la pensée !

Dans ces périodes dangereuses la technique peut donner l'illusion de prendre les commandes. Mais en réalité ce n'est pas elle qui prend le volant, c'est le photographe qui perd les pédales ! ;-)


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Gérard F. 
Date:   28-11-2005 15:38

« Mon instrument de travail, c’est l’appareil photographique. Je puis, grâce à lui, donner un sens à tout ce qui m’entoure ».

Encore une erreur de perspective philosophique. Kertész n'est pas responsable d'être philosophe, mais personne n'est obligé d'écrire flou et décentré.
En effet, l'appareil photographique est un outil. L'instrument en question produit des images éventuellement latentes, parfois non développées, rarement floues.

On ne sait pas le sens que procure l'appareil à André Kertész : émanant de l'image finale, dicté par l'acte de photographier ou encore révélé à l'auteur par sa vie, son œuvre ? Que disent les historiens de l'art ?

L'outil serait donc un médium qui permettrait d'atteindre la réalité photographiée rendue ainsi visible par l'image.
Cependant, donner du sens est une prétention incroyable digne d'un croyant : qui peut affirmer que son image véhicule ou déclenche un sens univoque non ambigu ?

Nous savons tous que le sens des choses est en réalité donné par la culture ( références historiques et sociales), inculqué par l'éducation (Papa -Maman, le précepteur, la bonne…) ou, pour le croyant, imposé par un Dieu lointain muet qui ne répond jamais aux questions qu'on lui pose ( voir sur ce sujet les idées religieuses de Mircea Eliade).


« L’appareil me suit, je tâche de faire en sorte qu’il ne me précède jamais ».

La phrase de Edouard de’ Pazzi ( dont la méconnaissance - mort ou vif- ne me désespère pas ) est évidemment risible. Même si le quasi reflex nous guette tous comme l'acte manqué. Mais je ne suis pas psychanalyste, ni président de Hammer Production.
Il faut lui souhaiter que son appareil ne devienne pas une chose animée d'une vie propre. Pourquoi pas un Golem compulsé d'idées homicides dignes d'un mauvais film d'horreur ? .

Pour être tout à fait trivial, je rappelle que je suis obligé de traîner mon appareil photographique par la courroie pour qu'il me suive et qu'il y a peu de chance que ce dernier me précède un jour, hormis jour de colère de Dieu.
Car si je ne maîtrise pas tout à fait mon appareil, mon conscient n'est pas complètement obnubilé par les pétard mouillé surréaliste ou par les vapeurs de Tokay. Mais encore une fois, je ne suis pas un poète de l'image, ni un philosophe de la photographie.

S'il est vrai que l'outil qui traîne, précède et produit du sens est une appropriation du cortex cérébral, alors la prétention et la psychose photographiques ne connaissent pas de limite corticale.


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Xavier R 
Date:   28-11-2005 18:35

"L'outil serait donc un médium qui permettrait d'atteindre la réalité photographiée rendue ainsi visible par l'image.
Cependant, donner du sens est une prétention incroyable digne d'un croyant : qui peut affirmer que son image véhicule ou déclenche un sens univoque non ambigu ?


Car si je ne maîtrise pas tout à fait mon appareil, mon conscient n'est pas complètement obnubilé par les pétard mouillé surréaliste ou par les vapeurs de Tokay. Mais encore une fois, je ne suis pas un poète de l'image, ni un philosophe de la photographie.

S'il est vrai que l'outil qui traîne, précède et produit du sens est une appropriation du cortex cérébral, alors la prétention et la psychose photographiques ne connaissent pas de limite corticale."


Excusez moi Gérard F mais je ne vous suis pas très bien: outre votre manque d'humour concernant la 2° phrase.
Vous affirmez n' être ni un poete ni un philosophe de l'image.
Il me semble que vous êtes en contradiction avec votre contribution du mois dernier où vous apparaissez comme un poete et un philosophe de l'image.
Je me sentais en phase avec vous mais la je suis plutôt perplexe.
Quelque chose doit m'échapper.
Voici votre contrib. du mois de novembre:

Le net, la mort et le flou

Il y a deux espèces de photographes : ceux qui recherchent la netteté et les autres qui ne refusent pas le flou.
Les uns sont sensibles à la sérénité de ce qui est, les autres préfèrent le dynamisme de ce qui bouge ; ces derniers se mettent eux-mêmes en mouvement pour arriver à leurs fins.

Le net est la fixation du paysage comme l'instantané est l'arrêt du temps. Donc un arrêt sur image. Ce qui est paradoxal dans le mouvement du sujet, mais conforme aux vœux initiaux de la photographie.
Mais, la pose est toujours suspectée de préparation, de conformisme, de statisme renvoyant à l'angoisse de la mort.

Ainsi, photographier à travers une vitre d'un véhicule mobile revient à jouer le flou contre le net. La photographie qui figeait naguère le temps veut soudain, et dans un mouvement de rage, témoigner du mouvement, de son propre mouvement et dénier ainsi le statisme du sujet classique, la pose. Angoisse, rage parfois non dénuée de simple curiosité.

Le flou illustre la vitesse, le mouvement de l'espace, signe la fuite en avant, marque le refus de l'arrêt.

Le floutage brouille volontairement la vision pour perdre les repères visuels habituels ; il est à lui seul une espèce de dérèglement du traitement traditionnel de la photographie qui veut donner à voir le plus nettement possible.
C'est la tentative de voir au-delà de l'image, de saisir une autre réalité : une surréalité comme un refoulement obsessionnel de la mort.

Grâce à la maniabilité de la caméra, la meilleure sensibilité de la pellicule, à l'attraction de la couleur, le preneur de vues réalise son obsession : préférer les sensations du mouvement au bonheur statique.
Comble de paradoxe, c'est, en étant calé assis ou debout dans le mobile, que le prédateur photographique doué de la vitesse de la machine, arrête le temps au profit de l'image floue.

Refus de voir net, c'est comme s'aveugler pour s'autoriser des sensations nouvelles et palpitantes.
Tant que le cœur tient ! Comme un enfant qui ferme les yeux en descendant en courant une rue en pente.
La vision rapide de l'abîme mobile remplace la mise en abyme statique. Elle brouille la vision dans le mouvement.
Par un instinct de survie qui n'a jamais existé ou dans un mouvement de panique devant la mort des choses et des êtres, nous préférons fuir plutôt que de rester arrêtés à attendre la fin de la pellicule.

Comme dans l'épopée mythique du Far West américain et l'épopée tragique du Near-East mésopotamien, on tire d'abord par pur "réflex ", pour calmer sa peur d'être arrêté - descendu du mobile - et l'on regarde le résultat après.
" Smile, Shoot, Smile" répète comme au drill le professionnel anglais échoué sur 'l'Euphrate…

Vite, flou, vite…

A priorité, certaines acuités créent de la surréalité. L'exemple-type est la peinture américaine à l'acrylique et à l'aérographe qui s'appelle précisément l'hyperréalisme. C'est la reproduction parfaite pour le peintre, le client et le spectateur de la réalité qui dépasse la réalité. Celle-ci devient surréelle à force d'acuité de la vue - parfois réalisée d'aprés photographie- et de précision de la peinture. Un critique dirait péjorativement que c'est de la cuisine lèchée.

Le surréel est apr définition ce qui dépasse ce qui est. En un sens, une photogrphie floue peut dépasser la réalité. Des effets peuvent créer un monde paralléle, non vue ou incroyables (Man Ray comme Lartigue).


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Xavier R 
Date:   28-11-2005 19:20

Un appareil photo est un enfant qui a besoin d'une poussette tout terrain comme je l'ai déjà fais remarquer sur un fil lointain.
C'est un instrument qui permet de donner du sens à ma vie et parfois par l'image, le sens, le concept, la poésie que j'ai en tête.


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Zoran 
Date:   28-11-2005 19:44

Ce qu'il y a de fascinant chez Kertesz c'est que dès qu'il s'empare d'un appareil photo, une chambre, un 24x36 ou un polaroïd sx 70, il écrit. Son écriture est identifiable, elle lui appartient quelque soit la technique utilisée, elle fait donc sens (le sien).
J'aime et admire beaucoup cette aisance, ce trop plein qui déborde. Il y a certainement trop de photos de Kertesz en circulation, mais ce "trop" témoigne bien de l'insatiabilité de cet homme, de sa volonté d'écrire coûte que coûte jusqu'à sa claire fin.

Il y avait chez lui (comme chez Avedon) un émerveillement, une soif "d'écrire" que sa vie n'a pas réussi à étancher.

C'est tout ce que je me souhaite !

ZK

PS : merci à Robert, ce fil m'a poussé à resortir de ma bibliothèque "André Kertesz. Soixante dix années de photographie" édition Hologramme, superbement imprimé.


 
 Chez Mondrian
Auteur: J-L Salvignol 
Date:   28-11-2005 20:14

Une des plus sublimes photos de Kertèsz :

http://www.getty.edu/art/collections/objects/oz62371.html

Il est des photographes qui vous découragent de continuer, tant la perfection formelle et technique de leurs œuvres semble inaccessible.

Kertèsz est au contraire un stimulant permanent, car il conjugue l'extrême rigueur du regard et une sorte de modestie, de tendresse chaleureuse et délicatement ironique. Il ne pose jamais à l'artiste, ce qui est l'apanage des seuls vrais artistes.

JLS


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Zoran 
Date:   28-11-2005 21:25

C'est la couverture du livre de l'édition d'Hologramme (l'atelier de Mondrian, avec la fleur en plastique).


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Gérard F. 
Date:   29-11-2005 15:40

Pour Xavier R : je ne suis pas poête, ni philosophe.Désolé si je vous ai déçu.

Mon sens de l'humour ( trés développé, mais vous n'êtes pas obligé de me croire) ne m'autorise pourtant pas à goûter l'humour de tous mes contemporains.

Quant à celui de M. Edouard de’ Pazzi que je ne connais toujours pas, son humour ne m'a pas touché. Vous me voyez navré de cette grâce manquée.

Mes propos n'ont aucune importance pour moi ; seuls la vérité ou les faits - que je ne produis pas - importent.
Ils me permettent de réfléchir en espérant éviter les a-priori de pensée. De plus, ils ne visent aucunement à amuser le public.

Les limites corticales du monde existent. C'est pourquoi je suis la victime de ma propre pensée chaque jour.


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: JSJ 
Date:   29-11-2005 15:47

L'appareil photo idéal et libérateur serait peut être celui qui n'a aucune influence sur le résultat final. Alors, et seulement à cette condition, il restera derrière "Le Photographe".

Jean


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: Michel Mottard 
Date:   29-11-2005 16:17

Pour Kertész l'appareil était vraiment un outil lui permettant de montrer ce qu'il voulait montrer sans se compliquer la vie. Il n'a pas hésité durant sa vie à passer de la chambre au leica 50 mm pour une question de maniabilité et plus tard il a utilisé un olympus avec des télés quant il n'a plus su aller ou il le voulait. Pour ses photos dans la rue bien entendus. Je ne sais pas s'il a écrit de grands textes philosophiques mais je crois que c'est lui qui a écrit cette phrase vraiment importante pour la photographie: le meilleur appareil photo du monde est celui que l'on connait le mieux.
Michel


 
 Re: La phrase du mois - décembre 2005.
Auteur: martial maurette 
Date:   29-11-2005 17:27

Halte là petits malins,

C'est un problème d'imprimerie,une erreur de compo à la traduction, car André Kertèsz voulait parler de ses copines jumelles et la phrase était : " c'est la pareille " et "la pareille me suit ",ce qui change tout ...
Donc, la pareille meilleure du monde est la jumelle qu'on connait la mieux, TROUBLANT ?

Bien le bonjour cher Henri Peyre et merci d'essayer de toujours emmener le débat vers la littéralité, qui est la pareille dans ces des boire sans faim...

Martial




 
Retour à l'index général
le forum de galerie photo : http://www.galerie-photo.info/forum
galerie-photo, le Site Français de la Photographie Haute Résolution