Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 25-11-2005 18:44
Je vois qu'on ne se bouscule pas pour vous répondre !!
Je ne connais pas les Packards, mais je pense que les obtu pneumatiques fonctionnent sur des principes similaires à celui du Compound allemand.
La temporisation au lieu d'être réalisée par un mécanisme d'hologerie est réalisé par le temps mis par de l'air à se vider d'une chambre sur laquelle pousse un piston.
Ce n'est pas très précis, cela ne monte pas très haut en vitesse, mais la bête est d'une telle robustesse qu'on le nettoie et qu'on le répare quasi-indéfiniment, c'est bien plus simple à répare qu'un compur mécanique.
Ces gros obturateurs sont intéressants car il n'y a plus d'obturateur central neuf au-delà de la dimension N°3. En Compur il y a eu le 5FS électronique, et il y a sans doute eu des Ilex et des Packards en dimension 4 et 5. (voir sur le site de Tuan Luong les pages explicatives sur les obturateurs).
Donc non seulement on ne les met pas au musée, ces obturateur pneumatiques, mais on les recherche, on les nettoie, on les bichonne pour monter dessus par exemple un apo ronar de 480, 600, 800 (si on n'est pas trop regardant sur la netteté de bord, l'apo ronar de 480 couvre le format 30x40cm, j'ai vu la démo de François Croizet, et avec un gros obtu ancien çà marche!!) ou toute autre longue focale destinée à couvrir des formats plus grands que le 20x25 cm.
Quant à l'habit de l'artiste, l'affaire me semble décorrélée de la technique. Autrefois les métiers avaient leur habit.. Doisneau travaillait parfois en cravate... j'avoue que j'aurais un faible pour l'imperméable mastic et le chapeau classique des années cinquante lorsque je sors un Rolleiflex ! pourquoi pas !!
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