Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 21-11-2005 10:22
Je me suis reposé la question de l'origine du nombre guide, et moyennant quelques hypothèses simples (en particulier que le flash est une source très petite, pas une grande boîte à lumière) on peut écrire une petite formule :
(diaph x distance)^2 = (NG)^2 = K . (ISO).(I_f x T_f)
où : K est un coefficient indépendant du flash, il ne dépend que du choix de la surface réfléchissante/grise de référence et de la définition de la sensibilité ISO. Au passage : il semblerait que l gris de référence pour les flahs d'amateur à cellule n'est pas 18% mais une autre valeur un peu plus élevée (cela a été évoqué ici)
ISO est la sensibilité ISO en échelles linéaires (25, 50, 100, 200, 400, etc...)
I_f x T_f est le produit de l'intensité lumineuse du flash par la durée T_f de l'éclair. I_f x T_f est une quantité proportionnelle à l'énergie du flash en joules mais dépend du rendement de conversion et des divers accessoires qui diffusnet ou canalisent le flux lumineux ! donc la comparaison enrte des joules de flash professionnel et des NG est hasardeuse, j'ai trouvé en regardant différenst modèles des différences énormes de NG indiqué par le fabricant pour un nombre de joules donnés...
On voit que les nombres guides s'ajoutent quadratiquement, çàd que deux flashs de NG 45 qui « tirent » en parallèle font un NG de 64, pas de 90, çà progresse comme les diaphs : deux fois plus de lumière, fermer de un cran, NG multiplié par 1,4
On voit également que lorsqu'on change de sensibilité, disons de 100 à 400 ISO, le NG est multiplié non pas par 4 mais par 2.
Pour les flashs de studio la notion de NG n'a plus d'intérêt parce qu'on équipe de divers accessoires ; par exemple comme des grandes boîtes à lumière. Pour une grande boîte à lumière l'éclairemebnt produit au niveau du devient indépendant de la distance entre le boîte et le sujet si la boîte est assez grande.
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