Auteur: E. Bigler
Date: 27-05-2003 14:02
Une précision. Si l'angle de 180° en diagonale est, par hypothèse,
la limite ultime si on cherche une correspondance
à faible distorsion entre deux plans, rien ne s'oppose à ce que soit
représentée sur un plan une projection optique de
l'espace qui dépasse les 180° en diagonale.
En recherchant dans l'historique des fabrications
d'objectifs 24x36 spéciaux depuis les années 1960, outre
au moins un objectif de focale standard (environ 50 degrés) ouvrant à f/0,9, on trouvera également quelques
exemples d'optiques de type « fish-eye » dont l'angle en diagonale
dépasse les 180 degrés.
Représenter tout l'espace par une projection plane, c'est le problème
des géographes lorsqu'ils veulent donner
une image plane du globe terrestre ou de la sphère céleste. De nombreuses
projections sont possibles. Optiquement ce qui limite au-delà de 180 degrés
par l'utilisation d'un assemblage de dioptres et de miroirs, c'est le fait de maintenir une qualité d'image raisonnable jusqu'en bord de champ. Avec un système optique centré, il sera difficile d'obtenir l'équivalent optique d'une projection cylindrique
comme celle de Mercator ; en revanche une projection polaire sphérique comme la projection stéréographique semblerait envisageable.
Sur ce plan le raccordement « mécanique » direct ou informatique (a posteriori) de
projections planes obtenues à partir d'optiques classiques
semble plus raisonnnable.
|
|