Auteur: Georges Giralt
Date: 15-11-2005 14:38
Bonjour !
Il y a quelques années, je suis allé à New York, et y ai acheté un 300mm F:4.5 Ais Nikon.
Au retour, arret à Schippol afin d'attendre l'avion devant me ramener à Toulouse.
Plusieur heures d'attente. Chasse au douanier, (avec un tromblon de 300 en main, c'est facile...Enfin, facile de trouver les flics... de là, passer aux douaniers)
Palabres en Anglais( excellent), puis avec le chef en un français exceptionel (nous devrions prendre modèle) et, au final dédouanement à Amsterdam, entre deux avions. J'ai gagné sur les frais de douanes (un fifrelin, je n'ai pas les chiffres en tête) et sur la TVA, PLUS, etc'est là que c'est top, les un petit peu plus de 20 % sur le prix HT entre les USA et l'Europe.... (on ne peut plus récupérer les txes des USA en sortant .... Zut.
Cerise sur le gateau, le Douanier à Toulouse Blagnac a tamponné ma carte de libre circulation pendant que j'attendais mes bagages... Au final, la chose qui coutait un p'tit peu plus de 10 000 Fr en France m'est revenue à un peu plus de 8000......
Enfin, il faut savoir que les boites comme UPS et consorts font leur choux gras avec le 1pour mille du collecteur et sur les frais de dossier. Donc, obtenir qu'ils respectent les textes si ceux ci les conduisent à perdre du pognon, c'est pas possible !
Mon dernier achat aux USA fût le livre d'Irving Penn "En passant" (Passage, a work record en Anglais) qui m'a couté, port inclus 77,5 € en état neuf, transporté par US Postal service tarif livre lent (1,5 mois dans un sac postal scellé libellé à mon nom) Le même d'occase en France se négocie plus de 300 €... A vous de voir !
Moralité, un photographe averti en vaut deux.
Avant de partir, aller au douanes, faire calculer frais et TVA (ils vous l'écriront volontiers)
Et ceci fait, savoir à quel prix se situe la limite entre la bonne affaire et le piège. Aller chez le marchant, et négocier un peu. On y arrive assez bien, surtout à NY ou la concurence est dure.. Avoir factures et catalogues Ricains pour prouver son prix, surtout si on est assez bon négociateur.. Rentrer l'esprit tranquille. et aller voir la Douane le lendemain ou dans la semaine car le douanier de service n'est pas enclin à vous faire ça sur un coin de comptoir à l'aéroport surtout si vous arrivez tard le dimanche soir. Ils sont surpris d'avoir en face d'eux un citoyen honnète et loyal, en ne chippotent pas (en général) et vous repartez en ne payant QUE ce que vous devez.
Ceci est le fruit d'expèriences personnelles...
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