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Re: suréchantillonage, dos professionnels à balayage

De: E. Bigler
Date: 10 Jun 2002
Time: 15:45:14
Remote Name: belenos.ens2m.fr

Commentaires

Sur certains dos professionnels à balayage si je comprends bien votre question on fait une prise d'échantillon tous les demi pixels au lieu de tous les pixels.

J'essais de tradiore cela en chiffres (imaginaires) simples. Supposons que ce soit du 10 microns de période pour les pixels de la barrette uni-ligne et que les pixels font 8 microns d'ouverture. Dans le sens du balayage au lieu d'échantillonner avec une période de 10 microns comme on est obligé de le faire sur la barrette dans le sens des pixels uni-lignes, on va de fait pouvoir échantillonner disons tous les 5 microns avec un asservissement de position de précision.

Dans le sens "vertical", celui du déplacement mécanique, on échantillonne donc au pas de 5 microns une image qui présente au moins (dans son spectre de fréquences) le zéro de filtrage dû à l'ouverture carrée de 8 microns à f1=125pl/mm. On peut reconstituer par interpolation dans cette direction jusqu'à 100 paires de lignes par mm si l'échantillonage est tous les 5 microns. Donc cela veut dire en faisant le produit de la FTM de l'optique par la FTM du filtrage par l'ouvertre carrée que si la FTM optique va jusqu'à f0=100 pl/mm, on peut espérer garder du contraste jusqu'à disons ~ 80 pl/mm, sachant que le premier zéro dû à la diffraction sera de toutes façons à 100 pl/mm (hypothèse très optimiste même en moyen format !!).

C'est donc, au prix de la lenteur de balayage, une amélioration d'un facteur presque 2 (idéalement) dans le sens de la translation mécanique, mais rien du tut évidemment dans l'autre sens. Dans l'autre sens où la période des pixels est de 10 microns, rien à faire on est limité aux 50pl/mm d'un dos 'one shot' de période 10 microns.

On pourrait donc dire que le balayage c'est quelque chose d'efficace. On pourrait même reprendre disons un quart de format, agrandir ce quart d'image pour le faire tomber sur des pixels au pas de 10 microns. Pas de raison de s'arrêter en si bon chemin. On tombe alors sur un compromis entre la qualité et le temps d'acquisition...mais pour un sujet statique. D'où, évidemment, l'intérêt du dos 'one shot'.

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