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De: simon.clement
Date: 29 May 2002
Time: 12:53:05
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Après une très longue période sans utilisation j'ai réutilisé sans problème mon 500C. Après une nouvelle interruption d'environ deux ans les incidents se sont multipliés en quelques mois. 1) sur un dos A12, mécanisme d'avancement du film récalcitrant, impossible d'afficher la vue n°1. J'ai confié le dos à un commerce de proximité en indiquant seulement la panne et en demandant le contrôle de la fixation du dos sur le boîtier. Retour du dos après environ quatre mois. Pas de révision complète. Coût de la réparation 1700 F. L'étanchéité n'a pas été vérifiée et la lumière pénètre par le passage du volet, et peut-être à la jonction du boîtier et du dos. J'avais demandé le contrôle de la fixation sur le boîtier, j'ignore si le système a été changé, je n'ai pas de facture détaillée mais seulement le devis. La " réparation " est garantie six mois, mais quid de l'étanchéité ? Affaire en cours. 2) sur un dos A12, mécanisme d'avancement du film défectueux. Révision générale chez Hasselblad. Coût 1264 F. Je n'ai pas démonté le dos mais la sensation lors de la mise en place du volet semble indiquer que le velours a été changé. Test sévère au soleil, aucune fuite bien que l'un des crochets de mon boîtier présente des signes de fatigue. Tout est Ok. 3) il y a quelques jours, mon 50 mm est resté coincé à mi-chemin entre les positions de blocage et de libération. Cet incident est survenu alors qu'un déclencheur souple était en place. L'objectif est désarmé. Je ne peux pas le réarmer grâce à la vis intérieure du boîtier car la fente de réarmement est décalée par rapport à la tige du mécanisme du boîtier. Après démontage du capot qui recouvre la tige d'armement, seule une très petite partie de cette fente est visible à l'intérieur du boîtier. Il n'est donc pas possible de réarmer par l'intérieur du boîtier comme on le fait lorsque l'objectif est séparé du boîtier. Je n'ai pas retiré complètement les vis du mécanisme d'armement car je ne suis pas certain de pouvoir accéder à la fente de l'objectif. 4) procédant à un examen de mon matériel, je découvre avec stupéfaction sur le 150 mm, dans la partie arrière de l'optique une chose légèrement courbe, voisine de l'axe, que j'ai prise au premier examen pour un poil : Aspect noir, longueur 0,5 cm environ, la disposition n'est ni radiale, ni tangentielle et ne paraît pas suivre une courbure de l'optique. Examiné à la loupe on dirait un trait au crayon feutre. Je ne peux pas affirmer qu'il s'agit d'un éclat dans le verre avec un reflet noir. L'objectif n'a reçu aucun choc.
J'observe donc qu'un matériel dont j'ai pris le plus grand soin m'abandonne alors que celui que je n'ai pas ménagé continue à me servir fidèlement. Je présente publiquement mes excuses à mon fidèle compagnon, le Rollei T. Mes ambitions de photographe amateur sont limitées et je me suis débrouillé seul jusqu'à ce jour. J'ai besoin de maintenant de faire appel à votre expérience. Toutes vos observations et conseils seront les bienvenus. En guise de conclusion je vous dis ceci : Avec ma chambre carrée Huillard 13x18 de Gilles Faller et mes objectifs Boyer, et même Berthiot (ne riez pas !), la vie était belle et sans souci. Le nombre de lentilles, aucune idée. Le piqué ? Au risque de choquer sur ce site, mais sans provocation, je dirai que c'est la présence qui m'importe et de ce point de vue même un Berthiot de 360 sur une Super XX avait un charme flou.
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